La maladie carieuse demeure l'une des pathologies chroniques la plus fréquente chez l'enfant. Son développement impacte le développement général de l'enfant. Les internes de médecine générale et de pédiatrie sont les futurs généralistes et pédiatres de demain. Ils sont les premiers interlocuteurs lors des premières années de l'enfant. Ils ont un rôle primordial dans la prévention et l'interception de problèmes bucco-dentaires dès le plus jeune âge. Nous avons souhaité réaliser un état des lieux de leurs connaissances en odontologie pédiatrique et recenser les différents types de formations dispensées pendant leurs études. Ceci grâce à l'envoi d'un questionnaire. Ce travail a mis en évidence une prise en charge des pathologies bucco-dentaires satisfaisante. Cependant les connaissances dans le domaine de la prévention semblent insuffisantes, notamment concernant l'hygiène bucco-dentaire, l'utilisation du fluor ou l'âge de la première visite chez le dentiste. Ces méconnaissances semblent venir d'un manque d'enseignement lors de leur formation initiale ainsi que lors de leur externat. Ils expriment, pour la plupart, une volonté de se former plus amplement sur le sujet. La mise en place d'une formation complémentaire et la réalisation d'un guide de recommandations chez l'enfant, pourraient les éclairer dans leur pratique.

Il existe différents types de thérapeutiques permettant de reconstituer une dent postérieure. Les reconstitutions par matériau incrusté également appelées reconstitutions partielles collées indirectes sont régulièrement réalisées au Centre de Soins Dentaires du CHU Pontchaillou à Rennes. La littérature s’accorde à dire que les inlays, onlays et overlays ont un taux de survie compris entre 87 et 100% entre 1 à 5 ans. L’objectif de ce travail : quel est le devenir des dents postérieures restaurées par ce type de thérapeutique au sein du Centre de Soins Dentaires du CHU à Rennes ? Suite à une analyse multicritères menée sur le logiciel Logos, 53 patients ont été convoqués sur place afin de réaliser une analyse visuelle, clinique et radiologique des pièces posées. Les données ont été recueillies sous forme de formulaire rempli par deux opérateurs distincts. Les réponses alors obtenues ont permis d’obtenir le taux de survie de ces pièces ainsi que les causes d’échecs de ce type de thérapeutique. Le taux de survie à 3ans est de 79,09%.

Il existe différents types de thérapeutiques permettant de reconstituer une dent postérieure. Les reconstitutions par matériau incrusté également appelées reconstitutions partielles collées indirectes sont régulièrement réalisées au Centre de Soins Dentaires du CHU Pontchaillou à Rennes. La littérature s’accorde à dire que les inlays, onlays et overlays ont un taux de survie compris entre 87 et 100% entre 1 à 5 ans. L’objectif de ce travail : quel est le devenir des dents postérieures restaurées par ce type de thérapeutique au sein du Centre de Soins Dentaires du CHU à Rennes ? Suite à une analyse multicritères menée sur le logiciel Logos, 53 patients ont été convoqués sur place afin de réaliser une analyse visuelle, clinique et radiologique des pièces posées. Les données ont été recueillies sous forme de formulaire rempli par deux opérateurs distincts. Les réponses alors obtenues ont permis d’obtenir le taux de survie de ces pièces ainsi que les causes d’échecs de ce type de thérapeutique. Le taux de survie à 3ans est de 79,09%.

La prise en charge précoce des lésions carieuses sur dents postérieures est un enjeu quotidien dans notre profession. L’évolution des techniques adhésives et des biomatériaux a permis à la dentisterie contemporaine d’imiter au mieux la dent naturelle en termes fonctionnelle et esthétique. Afin de restaurer les faces occlusales de dents postérieures non délabrées mais sujettes à des lésions carieuses amélo-dentinaires, plusieurs auteurs ont proposé la « stamp technique » comme technique de restauration. Celle-ci consiste à utiliser un guide en résine obtenu par estampage de la surface occlusale de la dent, préalablement au curetage carieux. Le composite est ensuite modelé à l’aide de ce guide, ce qui permet l’obtention d’une dent restaurée avec des fosses et sillons occlusaux identiques à ceux de la dent originelle. L’objectif de ce travail de thèse est donc de réaliser une analyse de la littérature sur cette technique « prometteuse » et d’y associer une iconographie de cas cliniques réalisés au centre de soins dentaires.

Les données existantes de la littérature font état d’une association positive mais faible entre le besoin normatif et subjectif de traitement orthodontique. Les causes d’un besoin orthodontique perçu ont été peu étudiées contrairement au besoin normatif. La qualité de vie liée à la santé orale (OHRQoL) pourrait expliquer la perception du besoin. Notre objectif était d’étudier l’association entre le besoin orthodontique perçu et la qualité de vie liée à la santé orale chez les enfants et adolescents. Cette étude transversale a été menée à l’aide d’un questionnaire en 2 parties : une pour les patients et l’autre pour leurs parents/représentants légaux. Les réponses aux items du COHIP-ortho évaluant l’OHRQoL ont été comparées entre les enfants percevant un besoin orthodontique et ceux n’en percevant pas. L’association entre le besoin subjectif et la qualité de vie a été étudiée par une analyse de régression logistique univariée. Les enfants percevant un besoin d’orthodontie ont obtenu un score global (42,1/55) au COHIP-ortho significativement inférieur à ceux n’en percevant pas (45,9/55) avec p=0,028. Les items du COHIP-ortho, mettant en évidence ces différences, appartenaient au domaine socio-émotionnel et relationnel. Le besoin subjectif de traitement était significativement supérieur chez les enfants ayant des grands frères/sœurs que chez les aînés d’une fratrie. La qualité de vie liée à la santé orale est moins bonne chez les enfants percevant un besoin d’orthodontie. La perception esthétique qu’a le patient de sa bouche ainsi que l’impact sur son épanouissement social, doivent être pris en compte dans les discours des professionnels de santé. Les facteurs subjectifs de santé orale doivent se joindre aux facteurs objectifs afin de permettre une meilleure compréhension et une meilleure communication avec nos patients.

L'objectif de cette revue est de faire un état actuel de l'art en chirurgie robotique implantaire. Une recherche de la littérature a été effectuée dans les bases de données Medline via Pubmed ainsi que Embase et ScienceDirect le 17/12/2022. De chaque article ont notamment été extraits le niveau de maturité technologique, le niveau de preuve scientifique et la fonction principale du système. Les résultats sont présentés sous la forme de tableaux synthétiques. Sur un total de 83 articles, 26 articles ont été inclus pour l'analyse. La discipline est émergente avec un niveau de maturité technologique situé dans le groupe développement. Elle offre des nouvelles possibilités grâce à une précision accrue et une invasivité minimale. Cependant, le niveau de preuve scientifique des systèmes est insuffisant. Pour que cette discipline évolue, des systèmes robotiques plus économiques et intuitifs ainsi que des études cliniques randomisées multicentriques sont nécessaires.

Cette étude vise à comparer la position de travail des externes du Centre de Soins Dentaires du CHU de Rennes par rapport à un gold standard, ainsi qu'à évaluer la prévalence de la fatigue et des douleurs chez ces derniers. L'étude a été menée en utilisant un questionnaire et en utilisant la méthode observationnelle RULA adaptée à la posture de référence du chirurgien-dentiste décrite dans la norme ISO 11226. Les résultats de l'étude ont montré que la moitié des sujets adoptent une mauvaise posture dès leurs premières années de formation et que seulement un quart ont une posture considérée comme convenable. De plus, l'étude a permis de mettre en évidence que malgré le peu d’années de pratique de l’art dentaire, 63% des étudiants interrogés déclarent avoir déjà souffert de douleurs ayant pour cause ou étant entretenues par la réalisation de soins sur des patients. L'enquête a également mis en lumière qu'il existe une différence de perception de la douleur entre les hommes et les femmes, et que bien que les étudiants masculins adoptent une posture plus mauvaise que les étudiantes, ces dernières souffrent davantage. La corrélation entre une mauvaise posture et une plus forte prévalence de douleurs a été démontrée pour l'ensemble des sujets d'étude, et cette mauvaise posture a été influencée par différents facteurs tels que l'expérience du praticien, la position de la dent au sein des arcades dentaires, ou encore le fait d'avoir une assistance opératoire ainsi que l'utilisation du miroir. Le nombre d'heures travaillées dans la semaine est également un facteur augmentant la prévalence de la douleur, et les étudiants en 6e année (et les internes) semblent être ceux qui ont la plus forte prévalence de douleurs, malgré l'adoption d'une meilleure posture en comparaison avec leurs juniors. En conclusion, cet article met en évidence l'importance de la formation en ergonomie pour les étudiants en chirurgie dentaire, afin de prévenir les douleurs musculosquelettiques causées par les mouvements récurrents et répétitifs de la profession dentaire ainsi que les heures de travail prolongées dans des positions statiques. Il est essentiel pour les futurs chirurgiens-dentistes de développer des postures de travail correctes, de prendre soin de leur corps par des étirements et une activité physique régulière, ainsi que de travailler dans un environnement de travail adapté à leurs besoins. L'utilisation d'aides opératoires, d'aides optiques et de matériel ergonomique peut également aider à prévenir la fatigue physique et mentale, ainsi que les mauvaises postures adoptées en fin de journée. En somme, la rigueur dans l'application des connaissances ergonomiques, l'entretien du corps et l'environnement de travail adapté sont les piliers indispensables pour exercer la profession de chirurgien-dentiste dans les meilleures conditions et réduire le risque de douleurs musculosquelettiques.

Les réhabilitations prothétiques de grande étendue représentent un réel défi pour le praticien de par la multiplicité des éléments prothétiques. Les ajustements des éléments finis requièrent un temps de polissage important et diminuent les propriétés mécaniques des céramiques. Le travail présenté s’intéresse aux protocoles d’essayage de maquettes en cire ou en résine issues de la CFAO dans la confection de pièces de prothèses fixées afin de réduire au maximum les ajustements de la céramique.

Objectifs : Notre objectif était d’étudier le profil socio-économique des patients adultes consultant au sein de l’unité d’odontologie Serge Goguel du CHU de Caen ainsi que leurs parcours de soins. Méthode : Une étude transversale a été menée sous forme d’autoquestionnaires remis aux patients. Résultat : 32,6% de la patientèle de l’unité d’odontologie du CHU de Caen est en situation de précarité sociale. Ces patients ont significativement plus de dents cariées et moins de dents obturées que le reste de notre échantillon. La plupart des patients consultant pour une urgence dentaire n’était pas suivis par un chirurgien-dentiste traitant et 55% des patients interrogés ont déclaré ne pas avoir consulté de dentiste depuis plus d’un an. Conclusion : La patientèle de l’unité hospitalière présente une proportion élevée de patients en précarité sociale. La prise en charge d’urgences dentaires au CHU de Caen permet probablement un contournement des impossibilités de prise en charge en libéral.

Lors de réhabilitations globales, la conception et la réalisation du projet prothétique final représente un réel enjeu pour le praticien. L’objectif de cette thèse est de montrer l’utilisation d’un dispositif de type mock-up amovible pour faciliter la conception, l’essayage et la validation avec le patient du projet prothétique d’usage. L’apport de la CFAO permet entre autres de concevoir et de réaliser à partir d’une empreinte optique un mock-up en résine de laboratoire qui sera essayé directement en bouche. Il n’y a pas de préparation des dents supports mais un recouvrement, associé à un remplacement des dents manquantes. L’objectif est de montrer l’intérêt de ce type de dispositif illustré à l’aide d’une situation clinique d’usure majeure.