L’extraction implantation différée (EID) avec gestion alvéolaire en secteur antérieur est une technique couramment utilisée dans les situations ne permettant pas une implantation immédiate. Le jour de l’extraction, l’alvéole sera comblée par un biomatériau et une membrane isolera le site afin de favoriser la prolifération des ostéoblastes et limiter la résorption osseuse post-extractionnelle. Cette gestion alvéolaire permet de s’assurer d’un environnement osseux favorable à la pose d’implant, qui a généralement lieu après six mois de cicatrisation. Différents biomatériaux de substitution osseuse et membranes sont commercialisés. Une chirurgie plastique d’augmentation des tissus mous pourra également être réalisée le jour de l’extraction, de la pose ou de la découverte implantaire. L’EID avec gestion alvéolaire est utile en cas de volume osseux insuffisant et de demande esthétique forte mais implique plusieurs étapes chirurgicales ; l’objectif du traitement étant l’obtention d’un résultat stable et satisfaisant au niveau biologique, esthétique et fonctionnel.

Introduction : la littératie réfère à l’aptitude à comprendre et à utiliser une information, dans la vie de tous les jours, dans le but d’accroître ses connaissances et ses capacités. De nombreuses influences familiales existent, y compris en santé. Suite au constat d’absence de données concernant l’influence des enfants sur leurs parents en santé orale, une étude a été réalisée, visant à évaluer si des interventions pédagogiques auprès d’élèves permettent d’augmenter la littératie en santé orale de leurs parents et de changer leurs comportements en santé bucco-dentaire. Méthodes : des questionnaires ont été distribués aux parents interrogeant leurs connaissances en santé bucco-dentaire (A), avant et après les interventions pédagogiques (réalisées dans les classes tests), et leurs changements de comportement (B). Résultats : la moyenne des bonnes réponses, dans le groupe test, est passée de 13,35 à 15,91/20 après l’intervention (Student, p<0,0001). Conclusion : cette étude montre que l’éducation en prévention bucco-dentaire des enfants peut aussi permettre d’améliorer la littératie en santé orale de leurs parents.

Introduction : la littératie réfère à l’aptitude à comprendre et à utiliser une information, dans la vie de tous les jours, dans le but d’accroître ses connaissances et ses capacités. De nombreuses influences familiales existent, y compris en santé. Suite au constat d’absence de données concernant l’influence des enfants sur leurs parents en santé orale, une étude a été réalisée, visant à évaluer si des interventions pédagogiques auprès d’élèves permettent d’augmenter la littératie en santé orale de leurs parents et de changer leurs comportements en santé bucco-dentaire. Méthodes : des questionnaires ont été distribués aux parents interrogeant leurs connaissances en santé bucco-dentaire (A), avant et après les interventions pédagogiques (réalisées dans les classes tests), et leurs changements de comportement (B). Résultats : la moyenne des bonnes réponses, dans le groupe test, est passée de 13,35 à 15,91/20 après l’intervention (Student, p<0,0001). Conclusion : cette étude montre que l’éducation en prévention bucco-dentaire des enfants peut aussi permettre d’améliorer la littératie en santé orale de leurs parents.

La faculté dentaire de Phnom-Penh souffre d’un manque de formation de ses propres enseignants. Pour l’odontologie conservatrice et l’endodontie l’AOI a assuré la mise à niveau des enseignants cambodgiens, grâce à un partenariat avec l’université d’Auvergne, et la participation d’un enseignant rennais.Une évaluation globale de la formation s’est déroulée en avril 2015. Elle comprend plusieurs volets : un questionnaire de satisfaction aux enseignants cambodgiens et un questionnaire aux étudiants exerçant en clinique pour vérifier l’acquisition des nouvelles connaissances et les interroger sur leur usage clinique.Bien que les résultats apparaissent satisfaisants, le manque de moyens pour le fonctionnement du centre de soins dentaires de la faculté de Phnom-Penh inhibe la transmission des enseignements.

La faculté dentaire de Phnom-Penh souffre d’un manque de formation de ses propres enseignants. Pour l’odontologie conservatrice et l’endodontie l’AOI a assuré la mise à niveau des enseignants cambodgiens, grâce à un partenariat avec l’université d’Auvergne, et la participation d’un enseignant rennais. Une évaluation globale de la formation s’est déroulée en avril 2015. Elle comprend plusieurs volets : un questionnaire de satisfaction aux enseignants cambodgiens et un questionnaire aux étudiants exerçant en clinique pour vérifier l’acquisition des nouvelles connaissances et les interroger sur leur usage clinique. Bien que les résultats apparaissent satisfaisants, le manque de moyens pour le fonctionnement du centre de soins dentaires de la faculté de Phnom-Penh inhibe la transmission des enseignements.

Les actions humanitaires développées en santé bucco-dentaire sont récentes dans l’histoire de l’aide. Le degré de professionnalisme des ONG concernées est souvent bas en termes d’organisation, formation des volontaires, expertise, contrôle de qualité, évaluation et durabilité. L’aide dentaire ne bénéficie pas des réflexions auxquelles s’adonnent les grandes ONG médicales fondatrices, notamment sur la nécessité d’appréhender les contextes d’interventions sur le plan culturel, social, historique et politique en utilisant une démarche anthropologique. Il est question ici de développer les enjeux d’une aide humanitaire réussie et de proposer l’élaboration d’un guide pratique pour chirurgiens dentistes volontaires. Le guide franco-khmer présenté en fascicule annexe, fournit un exemple concret: à la fois guide de conversation et guide socio-culturel, il offre une base de connaissances pour faciliter l’interaction au Cambodge et adapter l’exercice dentaire sur les plans technique et humain.

Cette étude a pour but d’évaluer le véritable coût des actes dentaires dans l’exercice omnipratique d’un chirurgien-dentiste français en 2015. Les actes étudiés s’appuient sur des protocoles rédigés en fonction des dernières recommandations. L’évaluation de leur coût exploite un ensemble de données conséquent (temps de réalisation de chaque acte, données comptables 2014, prix 2014 des fournitures, quantité nécessaire des fournitures, tarifs des laboratoires de prothèse). Chaque praticien peut connaitre le coût réel de sa pratique. Néanmoins, une attention particulière sera portée au praticien-type le plus représentatif de la profession. Dans ce travail, nous exposons avec précision les méthodes d’évaluation des différents postes de dépenses qu’engage la réalisation d’un soin. Ce coût, déterminé individuellement pour chaque acte, est représenté par le coût du temps passé à la réalisation d’un soin et par les achats nécessaires à son exécution. Les résultats montrent qu’un soin opposable réalisé selon les dernières recommandations a, dans les meilleures conditions de réalisation, un coût souvent supérieur à son tarif conventionnel de facturation. Ils permettent également d’appréhender le coût que représente la réalisation d’un soin non opposable à honoraires libres.

Cette étude a pour but d’évaluer le véritable coût des actes dentaires dans l’exercice omnipratique d’un chirurgien-dentiste français en 2015. Elle s’appuie pour les protocoles des actes étudiés sur les dernières recommandations et sur un ensemble de données conséquent (données comptables 2014, catalogue de fournitures dentaire 2014, tarifs des laboratoires de prothèse). Chaque praticien peut connaître le coût réel de sa pratique. Une attention particulière sera portée au praticien-type le plus représentatif de la profession. Dans ce travail nous exposons avec précision les méthodes d’évaluation des différents postes de dépenses qu’engagent la réalisation d’un soin. Ce coût est représenté par le coût du temps passé et achats nécessaires à la réalisation de ces actes. Les résultats montrent qu’un soin opposable réalisé selon les dernières recommandations a, dans les meilleures conditions de réalisation, un coût de réalisation souvent supérieur à son tarif conventionnel de facturation. Ils permettent également d’appréhender le coût que représente la réalisation d’un soin à honoraires libres.

Cette thèse rapporte une étude retrospective monocentrique cas-témoins comparant le risque hémorragique après extraction dentaire entre les patients atteints de Trouble Hémorragiques Constitutionnels (THC), les patients sous traitement antithrombotique et les patients sains. A notre connaissance, c’est la première étude établissant cette comparaison. But : Comparer les différents protocoles d’hémostase suivis dans notre centre lors d’avulsions dentaires chez des patients avec différents risques hémorragiques. 4 groupes de patients ayant eu des extractions dentaires dans notre centre ont été consécutivement inclus: patients avec THC à l’exclusion de toute autre anomalie acquise de l’hémostase (119 patients pour 127 interventions entre 2006 et 2015), patients sous AVK (28 patients, 28 interventions – 2013-2014), patients sous AAP (21 patients, 21 interventions – 2013-2014) et un groupe contrôle (35 patients, 35 interventions – 2013-2014). 628 dents ont été extraites au total (THC: 390 dents, groupe AVK: 74 dents, groupe AAP: 69 dents, groupe contrôle: 95 dents). Aucune complication grave n’est survenue sur l’ensemble de l’étude. 23 patients ont eu un épisode de saignement post-opératoire (THC : 9, AVK : 7, AAP : 3, contrôle : 4), parmi lesquels 6 ont nécessité une aide médicale (HBD : 3, AVK : 3). L’incidence des saignements était significativement plus élevée dans le groupe AVK. Nos résultats sont équivalents à ceux obtenus par d’autres études. En comparaison aux patients traités par AVK, une simplification peuvent être envisagées dans la prise en charge des patients THC, à part pour les troubles sévères. Cette étude établi un premier lien dans la prise en charge des patients avec différents risques hémorragiques lors d’avulsions dentaires.

Avec le vieillissement global de la population, la prise en charge des personnes âgées dépendantes, de plus en plus nombreuses, est devenu en enjeu majeur de santé publique. Les observations font état de la condition bucco-dentaire critique des séniors et tout particulièrement de ceux résidant en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées (EHPA). Perte du lien avec le dentiste, hygiène déficiente, vieillissement physiologique et pathologique de la sphère buccale, personnel encadrant démuni et peu formé aux soins de bouche…les causes sont nombreuses. Tout spécialement, nous pouvons incriminer la méconnaissance généralisée de la population à propos de l’importance cruciale du maintien d’une bonne santé bucco-dentaire dans la santé générale des personnes âgées. Depuis plusieurs années, des étudiants de la faculté d’odontologie de Rennes tentent de contribuer à l’amélioration cette situation en travaillant à l’élaboration de supports éducatifs pour informer et sensibiliser à ce sujet les séniors institutionnalisés eux-mêmes mais aussi leur entourage. Ce projet a notamment abouti, en 2013, à la création d’un site internet à destination des proches de ces séniors en établissement d’hébergement. Son objectif est de mettre à leur disposition des informations pour comprendre les particularités et les enjeux d’une bonne santé orale chez leurs aînés, ainsi que des conseils adaptés pour leur permettre de les épauler au mieux. Afin d’évaluer la pertinence et l’efficacité de ce site internet, nous avons mené une enquête auprès des proches des pensionnaires de 9 EHPA. Le recueil des impressions, suggestions et attentes résultant de cette première confrontation d’un échantillon de la population cible avec le site internet nous permettra ainsi d’y apporter d’éventuelles améliorations avant sa mise en ligne sur un serveur définitif.