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Évaluation du suivi en médecine générale des patients venus aux urgences pour une anaphylaxie (Evaluation of the follow up performed by general practitioners after admission in an emergency department for anaphylaxis) Le Lan-Schnell, Anne-Laure - (2017-10-12) / Universite de Rennes 1 - Évaluation du suivi en médecine générale des patients venus aux urgences pour une anaphylaxie
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Giese , Sylvia Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Anaphylaxie, renouvellement, éducation thérapeutique, adrénaline, médecin généraliste
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Résumé : Introduction : L’anaphylaxie est une pathologie grave en constante augmentation. Afin d’éviter les récidives, l’HAS recommande au médecin traitant d’adresser son patient à un allergologue, de le référencer comme allergique en vue d’une éducation thérapeutique, et de renouveler la prescription d’adrénaline auto-injectable. L’objectif de ce travail est d’évaluer le respect de ces bonnes pratiques par les médecins généralistes. Méthode : Entre mars 2013 et mars 2015, 183 patients ont consultés aux urgences du CHU de Rennes pour une anaphylaxie. Le diagnostic vérifié rétrospectivement était basé sur les critères de Sampson. Les médecins de 55 de ces patients ont été contactés, par mail ou courrier, afin de déterminer s’ils respectaient bien les critères HAS sur l’anaphylaxie. Une analyse descriptive et analytique (test du Chi2) des réponses obtenues a été réalisée. Résultats : Parmi les 55 questionnaires reçus, 49% des patients ont réalisé une consultation d’allergologie ; 74,5% ont été référencés comme allergique dans le dossier médical de leurs médecins ; 38,2% ont bénéficié d’un renouvellement du contenu de la trousse d’urgence. Parmi les médecins, 62,7% déclarent l’adrénaline comme le traitement de l’anaphylaxie mais seuls 47% prescrivent souvent le stylo d’adrénaline auto injectable, et 72,5% expliquent la manipulation de ce stylo. 56,9% éduquent leur patient sur la conduite à tenir en cas de récidive. Au total, 29,1% des médecins remplissent la triple exigence. Conclusion : L’éducation thérapeutique, avec le renouvellement de l’auto injecteur d’adrénaline, constituent le socle de la prévention tertiaire. Malheureusement, l’anaphylaxie et son traitement restent insuffisamment connus. Il existe vraisemblablement une appréhension du traitement par adrénaline. Une accentuation de la formation des médecins généralistes dans ce domaine s’avère donc indispensable. Abstract : |