Imprimer |
Evaluation dosimétrique des traitements par microbilles de verre chargées à l’90Yttrium dans le cadre des cholangiocarcinomes intra-hépatiques (Dosimetric evaluation of selective internal radiation therapy with 90Y-loaded glass microspheres (SIRT) for intrahepatic cholangiocarcinomas) Manceau, Vincent - (2017-10-12) / Universite de Rennes 1 - Evaluation dosimétrique des traitements par microbilles de verre chargées à l’90Yttrium dans le cadre des cholangiocarcinomes intra-hépatiques
| |||
Langue : Français Directeur(s) de thèse: Garin, Etienne Discipline : Medecine Nucléaire Classification : Médecine et santé Mots-clés : Radio embolisation, Microsphères, Dosimétrie, Downstaging, Cholangiocarcinome
| |||
Résumé : INTRODUCTION : La radiothérapie interne vectorisée (RIV) semble être un traitement prometteur pour les cholangiocarcinomes intra-hépatiques (CCIH) localement avancés. La dosimétrie des traitements par microbilles de verre chargées à l’90Yttrium dans le cadre des CCIH n'a pas été évaluée comme impact potentiel sur la réponse, sur la survie sans progression ou sur la survie globale. METHODES : Les microbilles de verre chargées à l’90Yttrium (TheraSphere®) ont été administrées à 39 patients atteints de CCIH inopérable dans cette étude rétrospective. L'analyse quantitative à l’aide des macro agrégats d’albumine (MAA) et de la TEMP/CT a été utilisée pour le calcul de la dose tumorale (TD), la dose au foie sain injecté (HILD) et la dose totale au foie injecté (ILD). La réponse a été évaluée à 3 mois en utilisant les critères RECIST 1.1, EASL et EORTC. La survie sans progression (PFS) et la survie globale (OS) ont été évaluées selon la méthode de Kaplan-Meier. RESULTATS :Trente-cinq patients (4 patients ont été exclus de l'analyse en raison d’une dosimétrie non réalisable) pour un total de 55 injections ont été étudiés. Selon les critères EASL, toutes les lésions sauf une, ont répondu avec une dose minimale à la tumeur de 158 Gy. L’estimation de la PFS médiane était de 12,7 mois et celle de la survie globale médiane de 28,6 mois. La dose au foie sain injecté n'était pas corrélée à une toxicité hépatique. Les toxicités de grade 3/4 tendaient à survenir plus fréquemment chez les patients cirrhotiques. Dix-sept patients ont vu leur tumeur devenir potentiellement résécable. CONCLUSION : En association avec la chimiothérapie, la radiothérapie interne vectorisée avec administration d’une dose suffisante à la tumeur semble être prometteuse pour le traitement des CCIH en première ligne. Elle semble également être un outil de downstaging intéressant. Abstract : |