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Violence institutionnelle : quelles évolutions après un séjour en Unité pour Malades Difficiles ? : A propos de 28 patients admis à l’UMD de Plouguernevel en 2010 suite à un passage à l’acte hétéro-agressif en institution
(Institutional violence : which developments are observed in patients after their stay in a Unit for Difficult Patients ? : This is concerned with 28 patients sectioned at the Plouguernevel UDP in 2010 due to hetero-aggressive actions in mental institutions ) Amaucé, Benoît - (2017-06-29) / Universite de Rennes 1 - Violence institutionnelle : quelles évolutions après un séjour en Unité pour Malades Difficiles ? : A propos de 28 patients admis à l’UMD de Plouguernevel en 2010 suite à un passage à l’acte hétéro-agressif en institution
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Chateaux, Denis Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : Violence en institution, Unité pour Malades Difficiles, isolement thérapeutique, traitement de la violence, facteurs de risque de violence
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Résumé : Introduction : Les violences hétéro-agressives en institution constituent un motif fréquent d’admission en Unité pour Malades Difficiles (UMD). L’objectif de cette étude est de suivre l’évolution d’une cohorte de 28 patients admis à l’UMD de Plouguernevel (Bretagne) en 2010 pour ce motif. Méthode : Les durées d’hospitalisation complète (DHC) et d’isolement thérapeutique (DIT) sont comparées avant et après le séjour à l’UMD (6 mois et 2 ans). Les ordonnances de psychotropes à l’admission et à la sortie de l’UMD sont analysées. Enfin, on compare les facteurs de risque de violence entre deux groupes de patients : R (patients récidivants après leur sortie) et NR (patients non récidivants). Résultats : Si les DHC sont comparables, les DIT sont statistiquement moins importantes à 6 mois (p < 0.0001) et 2 ans (p < 0.0001) après la sortie. On note également une diminution du nombre de psychotropes par patient (p = 0.04), de la posologie des antipsychotiques (p = 0.04) et du nombre de patients sous benzodiazépines (p = 0.003). Les patients qui récidivent et sont réadmis en UMD (n = 8) sont statistiquement plus jeunes, présentent plus fréquemment des antécédents de violence en institution et certains traits psychopathiques. Conclusion : L’UMD demeure une bonne indication pour ces patients violents. On note une diminution des durées d’isolement thérapeutique au retour dans le service d’origine. Les traitements antipsychotiques et benzodiazépiniques ont également pu être diminués durant le séjour. La plupart des facteurs de risque identifiés dans le groupe R restent peu modifiables par les thérapeutiques médicamenteuses. Abstract : |