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Pneumopathies survenant dans un contexte d’exposition aux oiseaux : recherche de déterminants cliniques, biologiques et radiologiques pour la distinction entre les pneumopathies d’hypersensibilité aviaires et les psittacoses (Pneumonia occurring in a context of exposure to birds: search for clinical, biological and radiological determinants for the distinction between avian hypersensitivity pneumonitis and psittacosis) Jézéquel, Antoine - (2017-06-12) / Universite de Rennes 1 - Pneumopathies survenant dans un contexte d’exposition aux oiseaux : recherche de déterminants cliniques, biologiques et radiologiques pour la distinction entre les pneumopathies d’hypersensibilité aviaires et les psittacoses
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Gacouin, Arnaud Discipline : Pneumologie Classification : Médecine et santé Mots-clés : Psittacose, Chlamydiae psittaci, Pneumopathie d’hypersensibilité aviaire, alvéolite allergique extrinsèque aviaire, Comparaison, Poumon d’éleveur d’oiseau, Précipitines aviaires
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Résumé : Introduction : La psittacose et la pneumopathie d’hypersensibilité (PHS) aiguë aviaire surviennent toutes deux lors d’une exposition aviaire. Ces maladies sont parfois difficiles à distinguer du fait d’une symptomatologie respiratoire aspécifique. Faire la distinction étiologique entre ces deux maladies est toutefois importante car leur prise en charge thérapeutique est différente. L’objectif de l’étude est de comparer les aspects cliniques, biologiques et d’imageries de patients présentant une pneumonie dans un contexte d’exposition aux oiseaux afin de déterminer s’il existe des différences permettant de distinguer les PHS aiguës aviaires et les psittacoses dans le but d’adapter les traitements le plus précocement possible. Matériel et méthode : Étude rétrospective sur des dossiers de patients hospitalisés au CHU de Rennes de 2000 à 2016. Trois groupes ont été constitués : psittacose, PHS aviaire et témoin (ni psittacose, ni PHS aviaire). Les données d’interrogatoire, d’examen physique, de biologie, d’imagerie et de traitements ont été analysées. Résultats : Les dossiers de 49 patients hospitalisés au CHU de Rennes entre 2000 et 2016 ont été analysés (23 PHS aviaires dont 10 aiguës ou subaiguës et 13 chroniques, 13 psittacoses, 13 témoins). La comparaison entre les PHS aiguës aviaires et les psittacoses montre une gravité clinique et biologique plus importante chez les patients atteints de psittacose, ainsi qu’une hyperthermie plus marquée, et moins de crépitants bilatéraux. Sur le plan radiologique, on retrouve moins de verre dépoli et de bronchectasies en cas de psittacose. La comparaison des trois groupes constitués montre qu’il existe des différences entre eux. On observe sur le plan démographique des différences en termes d’âge (patients du groupe psittacose plus jeunes) et de sexe (sex-ratio à 1/3 pour les patients du groupe PHS). Il est également retrouvé des différences concernant les conditions d’exposition. On observe des différences cliniques concernant la température qui est plus élevée dans le groupe psittacose, la durée des symptômes avant le diagnostic plus longue dans le groupe PHS et des manifestations extra-respiratoires plus fréquentes chez les patients des groupes psittacose et témoin. Il n’est pas retrouvé de différence concernant les symptômes respiratoires. La biologie retrouve une lymphopénie constante et une CRP élevée chez les patients du groupe psittacose, un rapport PaO2/FiO2 abaissé dans les groupes psittacose et témoin (témoignant d’une gravité respiratoire chez ces patients). L’imagerie thoracique retrouve une atteinte bilatérale et du verre dépoli plus fréquents dans le groupe PHS. Discussion : Il s’agit à notre connaissance de la première étude portant sur la comparaison des pneumonies survenant en contexte d’exposition aviaire se focalisant notamment sur la psittacose et les PHS aiguës aviaires. Notre étude confirme la rareté de ces deux maladies et l'importance de les distinguer. Abstract : |