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Mortalité et facteurs de risque d’infection respiratoires virales non grippales chez les adultes hospitalisés : une étude prospective multicentrique (Mortality and risk factors for non-influenza respiratory viruses illness in adult patients admitted for influenza-like illness : a three-year prospective multicenter study) Bénézit, François - (2016-11-24) / Universite de Rennes 1 - Mortalité et facteurs de risque d’infection respiratoires virales non grippales chez les adultes hospitalisés : une étude prospective multicentrique
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Tattevin, Pierre Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : Infections de l’appareil respiratoire , Virus respiratoires non-grippaux , Mortalité , Pronostic
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Résumé : Introduction : L’épidémiologie et le pronostic restent méconnus dans les infections par les virus respiratoires non grippaux (VRNG). Notre objectif était de déterminer la mortalité et les facteurs de risque d’infection par les VRNG chez des patients admis pour syndrome grippal en France. Méthodes : Nous avons réalisé une étude post-hoc à partir de la cohorte FLUVAC, une étude prospective observationnelle de patients hospitalisés pour syndrome grippal dans 6 Hôpitaux Universitaires au cours des saisons grippales de 2012 à 2015. Résultats : Parmi 1421 patients analysés, les VRNG étaient retrouvés chez 215 patients (15%) ; le virus grippal chez 535 patients (38%) et 671 patients avaient des prélèvements négatifs (47%). Les VRNG détectés étaient : le picornavirus (27%), le virus respiratoire syncytial (24%), le coronavirus (22%), le metapneumovirus (18%), l’adénovirus (5%) et le bocavirus (4%). La mortalité hospitalière était de 5% pour les VRNG, comparable à celle de la grippe (4%, p=0.69) et des prélèvements négatifs (5%, p=0.85). Comparé à la grippe, les facteurs de risque identifiés sont l’âge (médiane de 73 vs 68 ans, p=0.026), les pathologies respiratoires chroniques (53% vs 45%, p=0.034), les cancers solides (14% vs 9%, p=0.029) et les traitements immunomodulateurs (21% vs 14%, p=0.028). Le diabète n’était pas associé aux VRNG (18% vs 25%, p=0.038). En analyse multivariée, la comparaison aux prélèvements négatifs retrouvait les pathologies respiratoires chroniques comme facteur de risque (OR 1.5 [1.1-2.0], p=0.008) et une association statistique négative du diabète avec les VRNG (OR 0.5 [0.4-0.8], p=0.01). Conclusion : Les VRNG sont une cause commune de syndrome grippal nécessitant une hospitalisation avec un pronostic similaire à la grippe. Le facteur de risque identifié est le terrain respiratoire chronique. Le diabète semble non associé aux VRNG. Abstract : |