Le suivi gynécologique et la participation au dépistage du cancer du col de l'utérus chez des femmes suivies en centre médico-psychologique (The gynecological monitoring and cervical cancer screening amongst women followed up in medical and psychological consultation centres) Beasse Gautier, Delphine - (2016-11-18) / Universite de Rennes 1 - Le suivi gynécologique et la participation au dépistage du cancer du col de l'utérus chez des femmes suivies en centre médico-psychologique Accéder au document :  https://ecm.univ-rennes1.fr/nuxeo/site/esupversion...

Langue : Français Directeur(s) de thèse:  Fiquet, Laure Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Centre médico-psychologique , frottis cervico-utérin , dépistage , cancer du col de l’utérus , gynécologie. Col de l'utérus  - Cancer  - Prévention  - Thèses et écrits académiques Frottis vaginaux  - Thèses et écrits académiques Gynécologie  - Thèses et écrits académiques Malades mentaux  - Thèses et écrits académiques

Résumé : Contexte : Le cancer du col de l’utérus est le dixième cancer le plus fréquent chez la femme en France. 51,6% des femmes sont sous dépistées. Les femmes atteintes de pathologie psychiatrique, présentent des spécificités médico-socio-économiques et appartiennent à ce groupe de sous dépistées par une plus grande difficulté d’accès aux soins. Objectifs : Analyser le suivi gynécologique de femmes suivies en C.M.P et étudier les freins de ce suivi et les spécificités de cette population. Méthode : Etude par auto-questionnaire destiné aux femmes consultant dans deux C.M.P l’un situé à Saint-Jacques-de-la-Lande, l’autre à Paris au sein du 14e arrondissement. 91 femmes incluses. Résultats : La majorité des femmes interrogées bénéficiait d’un suivi gynécologique, mais non optimal. Bon nombre d’entre elles n’ont pas de contraception alors même que 43,3% ont déjà eu recours à une IVG. 52,9% ont un frottis datant de moins de trois ans. Pour les patientes dites sous-dépistées, le principal frein évoqué est la négligence. Conclusion : Les psychiatres doivent prendre en considération les soins somatiques en optimisant une coordination avec un médecin généraliste. Développement de projets et structures améliorant la participation via une diversification de l’offre. Abstract : Context: The cervical cancer is the tenth most requent cancer concerning women in France. More than 50% women are under-screened. Women who suffer from a psychiatric illness belong to this group of under-screened women because they have a specific medical and socio-economic background and have greater difficulties accessing to healthcare.Objective: Analysing the gynecological monitoring of women followed up in MPCC, studying their specificities and what hinders their monitoring.Approach : Carrying out a self-induced survey on a sample of women consulting doctors in 2 MPCCs, one situated in Saint Jacques de la Lande, the other one situated in Paris 14e.91 women answered the survey.Résults : mongst the women questioned the major part had a gynecological monitoring but not in the best conditions ; A great deal of the women didn’t have access to contraception in spite of the fact that 43,3% of them had already lived an abortion. Only 52,9% of them had done a cervical swab in the last three years. The under-screened patients hindered because of carelessness.Conclusion : Psychiatrists have to take psychiatric care into consideration in optimizing their relationships with the general practicioner. Other projects have to develop in order to intensify cervical cancer screening thanks to a wider range of services.