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Etude des switchs des inhibiteurs de Tyrosine-kinase dans la leucémie myeloide chronique en phase chronique, leur impact sur la survie ainsi que leurs effets secondaires dans la vraie vie (Study of Tyrosine Kinase Inhibitors switches in chronic phase Chronic Myeloid Leukemia, their impact on survival and side effects in real life) Norwood, James - (2016-10-12) / Universite de Rennes 1 - Etude des switchs des inhibiteurs de Tyrosine-kinase dans la leucémie myeloide chronique en phase chronique, leur impact sur la survie ainsi que leurs effets secondaires dans la vraie vie
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Langue : Anglais Directeur(s) de thèse: Escoffre-Barbe, Martine; Lamy de La Chapelle, Thierry Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : LMC , ITK , switches , réponse moléculaire majeure , effets secondaires , survie globale
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Résumé : La leucémie myéloïde chronique est un syndrome myéloproliferatif caractérisé par la présence de la translocation t(9 ;22), et dont le pronostic a été dramatiquement amélioré par l’arrivée des inhibiteurs de Tyrosine-kinase (ITK) ciblant cette anomalie cytogénétique. En effet, la plupart des patients obtiennent une rémission cytogénétique et moléculaire. Malgré le développement de nouveaux ITK, le principal ITK utilisé en première ligne reste l’imatinib. Cependant, en raison de problème de tolérance ou de résistance, les changements d’ITK restent fréquents. Dans cette étude nous nous sommes intéressés aux raisons et à l’impact des changements d’ITK sur le devenir des patients. Nous avons par ailleurs analysé l’impact de l’obtention de la réponse moléculaire majeure durant la première ligne sur la survie. Enfin, nous décrirons les différentes lignes d’ITK durant le suivi de ces patients dans la vraie vie. Cent quatre-vingt-douze patients ont été inclus. Deux groupes ont été constitué entre les patients ayant eu au moins un changement d’ITK et ceux n’en ayant jamais subi. Dans cette optique, nous avons combiné les données cliniques et le suivi moléculaire du BCR/Abl, centralisés dans un centre de Bretagne. Cette étude a retrouvé une survie globale de 92.5% à 7 ans et a montré que le changement d’ITK (p= 0,166), le nombre de changements (p= 0,171) et l’obtention de la RMM en première ligne (p= 0,168) n’impactaient pas sur la survie globale. A notre connaissance, cette étude est la première à démontrer que les changements d’ITK n’altèrent pas la survie et qu’ils sont presque également liés à la résistance et aux effets secondaires dans la pratique quotidienne. Abstract : Chronic Myeloid Leukemia is a myeloproliferative neoplasia characterized by the presence of the t(9 ;22) translocation, and its prognosis has been dramatically improved by the Tyrosine Kinase Inhibitors (TKIs) targeting this cytogenetical abnormality. Indeed, most of the patient experience cytogenetical and molecular remission under therapy. Despite the development of newer generations of TKIs, imatinib remains the main drug proposed in first line in CML. However, due to tolerance issue or resistance, TKI switches are common. In this study, we addressed the reasons and impact of TKIs switches on patient’s outcome. We also analyzed the impact of reaching the major molecular response during the first line therapy on survival. Finally, we described the different lines of TKI during the patient’s follow-up in real life. One hundred and ninety-two patients were included. 2 groups were defined between those who experienced TKI switches and those who didn’t. To that purpose, we combined clinical data and results of molecular monitoring of BCR/Abl which are centralized in a single center in Brittany. This study found an overall survival at 7 years of 92.5% and showed that TKI switching had no impact on survival (p= 0,166), as well as the number of switch (p= 0,171) or reaching RMM in first line (p= 0,168). To our knowledge, this study is the first showing that TKI switching doesn’t impair survival and is almost equally required by resistance and side effects in the actual practice |