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Quelles difficultés médico psychosociales rencontrent les mineures qui effectuent une interruption volontaire de grossesse au CIVG de Rennes ou de Vannes? (What difficulties médicopsycho sociales meet the minors who make an abortion in the center of abortion of Rennes or Vannes?) Coulais, Clementine - (2016-10-21) / Universite de Rennes 1 - Quelles difficultés médico psychosociales rencontrent les mineures qui effectuent une interruption volontaire de grossesse au CIVG de Rennes ou de Vannes?
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Boyer, Laurence Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Adolescente , interruption volontaire de grossesse , personne majeure référente
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Résumé : Objectif. – Le but de ce travail est de déterminer les difficultés médico-psychosociales que rencontrent les mineures qui effectuent une interruption volontaire de grossesse au CIVG de Rennes et de Vannes et d’étudier la personne majeure référente qui accompagne la femme mineure. Matériel et méthodes. – Nous avons réalisé une étude prospective, observationnelle au CIVG de Rennes et de Vannes pendant 12 mois. Du 01 février 2015 au 01 février 2016, 90 questionnaires ont été recueillis et analysés. Résultats. – Notre étude a permis de constater : La majorité des adolescentes est exposée à un isolement social tant au niveau de la sphère familiale que personnelle. Ce constat prédomine chez les adolescentes n’ayant pas le consentement parental soit 26,7% d’entre elles. Le parcours scolaire de ces femmes mineures est plus court que celui de leurs paires, les exposant à une situation économique précaire ultérieurement. Au niveau médical, elles sont plus à risque d’une grossesse non désirée avec une sexualité plus précoce, une contraception sous utilisée et un taux de fertilité élevé. Le recours à l’IVG est plus tardif que chez les femmes majeures. Les adolescentes sont à l’origine de leur IVG. On note, tout de même, un besoin de soutien de la part de leurs proches dans la prise décisionnelle finale. Une adolescente sur deux attribue un rôle important à ses parents. On ne constate pas de grandes difficultés au cours de la procédure d’IVG en elle-même. La majorité d’entre elles juge la procédure simple. Cependant, une adolescente sur cinq ne sait pas où s’adresser au début de leur prise en charge. Le CPEF est le premier relai médical consulté. La majorité des patientes mineures accorde un rôle important à la personne majeure accompagnante même si ce choix représente une contrainte pour 24,4% d’entre elles. 7,8% des patientes n’ayant pas le consentement parental, ont eu des difficultés au cours de la procédure de l’IVG. Discussion et conclusion. – Notre étude montre que le CPEF est le premier relais des adolescentes effectuant une IVG. Afin de faciliter la prise en charge de ces jeunes femmes, nous proposons que le CPEF soit davantage référencé parmi les jeunes. Par ailleurs, la personne majeure référente joue un rôle non négligeable dans la prise en charge. Il semble nécessaire de l’intégrer dans la prise en charge afin que celle-ci connaisse mieux ses droits ainsi ses devoirs. Abstract : |