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Analyser les connaissances et les attentes des patientes atteintes d'un cancer du sein sur la sédentarité et l'inactivité physique depuis la loi de modernisation du système de santé de 2016
(Analyze breast cancer patients' knowledge and expectations about sedentary lifestyle and physical inactivity since the Health System Modernisation Act of 2016)

Le Marchand, Hélène - (2024-10-01) / Universite de Rennes - Analyser les connaissances et les attentes des patientes atteintes d'un cancer du sein sur la sédentarité et l'inactivité physique depuis la loi de modernisation du système de santé de 2016

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Langue : Français

Directeur(s) de thèse:  Daniel, Vincent

Discipline : Médecine générale

Classification : Médecine et santé

Mots-clés : Cancer du sein Sédentarité, Activité physique adaptée, Connaissances, Attentes, Activité physique, Inactivité, Etude qualitative, Loi
Cancer du sein
Activité physique adaptée‎
Sédentarité  - Facteurs de risque
Connaissances, attitudes et pratiques en santé
Santé publique -- Droit  - France‎


Résumé : Introduction : Des études ont été réalisées sur l’inactivité physique dans le cancer du sein avant la loi de modernisation du système de santé de 2016, la sédentarité a peu été abordée. La sédentarité devient l’un des principaux facteurs de risque de maladie chronique et le cancer du sein est le premier cancer féminin. Objectif : Analyser les connaissances des patientes atteintes d’un cancer du sein sur la sédentarité et l’inactivité physique, puis les attentes des patientes envers leur médecin traitant. Méthodologie : Etude qualitative réalisée avec des entretiens individuels semi-directifs auprès de patientes atteintes d’un cancer du sein, jusqu’à suffisance des données. L’analyse est thématique. Résultats : Les patientes ont des connaissances approximatives sur le sujet de la sédentarité et l’inactivité physique dans le contexte du cancer du sein. Elles ont obtenu leurs connaissances par leurs vécus ou par leurs échanges avec leur entourage ou des patients atteins aux-même d’un cancer. Malgré tout elles arrivent à éviter les comportements sédentaires et/ou pratique d’une activité physique. Les patientes sont tout de même heurtées à des difficultés physiques, mentales et organisationnelles. Un accompagnement systématique par des professionnels serait bénéfique selon elle. L’instauration d’une consultation systématique les premiers mois avec le médecin généraliste pour aborder les premiers éléments clés. Ensuite, il pourrait donner des contacts de professionnels, d’associations spécialisés dans ce domaine pour aider davantage les patientes. En effet, les patientes ont mis en évidence un accès aux informations encore difficile. Pour aider les professionnels de santé, en particulier les médecins généralistes, il pourrait être diffusé des plaquettes explicatives avec des noms d’associations vers qui orienter les patientes. Conclusion : Il existe un changement sociétal sur l’importance à ne pas être sédentaire et la pratique d’une activité physique dans le champ de la médecine depuis la loi de modernisation du système de santé de 2016. A présent, la mise en mouvement et l’activité physique fait partie de la prise en charge du cancer du sein, au même titre que les thérapies médicamenteuses pour les patientes. Elles acquièrent quelques connaissances mais elles restent encore insuffisantes.

Abstract : Introduction : Studies have been carried out on physical inactivity in breast cancer prior to the Health System Modernisation Act of 2016, sedentary lifestyles have received little attention. A sedentary lifestyle is becoming one of the main risk factors for chronic disease, and breast cancer is the leading cancer among women. Objective: To analyse breast cancer patients' knowledge of sedentary lifestyles and physical inactivity, and their expectations of their general practitioner. Methodology: Qualitative study conducted by means of individual semi-directive interviews with breast cancer patients, until data sufficiency. The analysis was thematic. Results: The patients had only an approximate knowledge of the subject of sedentary lifestyle and physical inactivity in the context of breast cancer. They obtained their knowledge from their own experience or from talking to people around them or patients with cancer themselves. Despite this, they manage to avoid sedentary behaviour and/or physical activity. However, patients still face physical, mental and organisational difficulties. They believe that systematic support by professionals would be beneficial. The introduction of a systematic consultation with the general practitioner in the first few months to address the initial key issues. After that, he could provide contacts for professionals and associations specialising in this area to help patients further. In fact, the patients highlighted the fact that access to information is still difficult. To help healthcare professionals, particularly general practitioners, explanatory leaflets could be distributed with the names of associations to which patients could be referred. Conclusion: There has been a societal change on the importance of not being sedentary and the practice of physical activity in the field of medicine since the Health System Modernisation Act of 2016. Nowadays, physical activity is as much a part of breast cancer treatment as drug therapy for patients. They are acquiring some knowledge, but it is still not enough.