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Étude de la prescription et de la déprescription médicamenteuse par le médecin généraliste suivant une hospitalisation en filière de Gériatrie au CHU de Rennes : recrutement en service de Soins Médicaux et de Réadaptation au CHU de Rennes (Study of drug prescribing and deprescribing by general practitioners following hospitalization in the geriatric unit at Rennes University Hospital: recruitment in the Medical and Rehabilitation Care Unit at Rennes University Hospital) Manceau, Anaïs - (2024-03-15) / Universite de Rennes - Étude de la prescription et de la déprescription médicamenteuse par le médecin généraliste suivant une hospitalisation en filière de Gériatrie au CHU de Rennes : recrutement en service de Soins Médicaux et de Réadaptation au CHU de Rennes
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Prud'homm, Joaquim Discipline : Medecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : polymédication, déprescription, gériatrie, médecine générale, transition hôpital-ville
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Résumé : Objectif : Quantifier la variation du nombre de lignes de médicaments entre l’ordonnance de sortie d’hospitalisation en service de gériatrie et l’ordonnance prescrite par le médecin généraliste dans les suites de l’hospitalisation. Méthode : Étude prospective menée de juin 2023 à décembre 2023 entre l’unité de gériatrie aiguë et le service de soins médicaux et de réadaptation au centre hospitalier et universitaire de Rennes et la médecine générale. Comparaison du nombre de lignes médicamenteuses selon la classification Anatomie Thérapeutique Chimique (ATC) et selon la dénomination en classification internationale (DCI). Résultats : Les ordonnances de 77 patients (âge moyen = 84,7 ans) ont été analysées. Alors que 61 ordonnances (79 %) ont été modifiées par le médecin traitant (un ajout ou un retrait de molécule), nous ne retrouvons pas de variation statistiquement significative du nombre de lignes entre les ordonnances : 7,97 ± 3,05 médicaments en fin d’hospitalisation contre 7,70 ± 2,87 médicaments prescrits par le médecin traitant dans les suites de l’hospitalisation, p = 0,30. Concernant les analyses en sous-groupes, nous retrouvons une différence cliniquement et statistiquement significative concernant les classes ATC et molécule suivantes : les médicaments du groupe du système nerveux (groupe N selon le code ATC) (2,14 ± 1,35 médicaments en sortie d’hospitalisation contre 1,86 ± 1,38 sur l’ordonnance prescrite par le médecin traitant, p < 0,0001) et en particulier le paracétamol (code ATC N02BE01) (0,89 ± 0,31 médicament contre 0,69 ± 0,49 médicament, p = 0,0001), ainsi que les médicaments du groupe des organes sensoriels (groupe S selon le code ATC) (0,31 ± 0,73 médicament en fin d’hospitalisation contre 0,17 ± 0,47 médicament prescrit par le médecin traitant, p = 0,045). Le reste des analyses par groupe ATC et par molécules selon la DCI n’a pas objectivé de différence statistique significative. Conclusion : Malgré une majorité d’ordonnance modifiée, il n’est pas noté de variation du nombre de lignes médicamenteuses entre la fin d’hospitalisation en service de gériatrie et la première consultation avec le médecin traitant. Une enquête qualitative en cours pourrait aider à mieux comprendre ce phénomène. Abstract : Research goal : Comparison of the number of drugs prescribed at discharge from geriatric department with the number of those prescribed by the general practitioner in follow-up consultation. Research method : Prospective study conducted from June to December 2023 between the acute geriatric unit, and the medical care and rehabilitation service of the Rennes University Hospital and local GP practices. Comparison of the number of medication lines according to Anatomical Therapeutic Chemical (ATC) classification and according to international non-proprietary name (INN). Results : Prescriptions for 77 patients (mean age = 84.7) have been analyzed. A majority of hospital prescriptions, namely 61 (79%) have been modified by the general practitioner (adding or removing one molecule) but this doesn’t amount to a statistically significant variation in the number of prescription lines : 7,97 ± 3,05 drugs at hospital discharge vs 7,7 ± 2,8 drugs prescribed by the general practitioner, p value = 0,30. When analyzing sub-groups we find clinically and statistically significant differences for the following ATC classes of molecules : nervous system medications, ATC group N, (2,14 ± 1,35 drugs at hospital discharge vs 1,86 ± 1,38 drugs in follow-up prescription, p < 0,0001) and specifically paracetamol, ATC code N02BE01 (0,89 ± 0,31 drugs vs 0,69 ± 0,49 drugs, p = 0,0001). The same is observed for sensory-organ drugs, ATC group S (0,31 ± 0,73 drugs vs 0,17 ± 0,47 drugs, p = 0,045). The rest of our analyses by ATC group and by INN molecule produced no statistically significant difference. Conclusion: Despite prescription changes for a majority of patients, we have found no change in the number of medications between discharge from hospital geriatric ward and the first general practitioner follow-up consultation. An ongoing qualitative study may explain this phenomenon. |