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Gestion des risques d'infection par transmission aéroportée : étude de l'impact de mesures préventives au Centre de Soin Dentaire de Rennes - CHU Pontchaillou (Management of the risks of infection by airborne transmission: study of the impact of preventive measures at the Dental Care Center of Rennes - CHU Pontchaillou) Amice, Angélique - (2023-10-10) / Universite de Rennes - Gestion des risques d'infection par transmission aéroportée : étude de l'impact de mesures préventives au Centre de Soin Dentaire de Rennes - CHU Pontchaillou
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Turpin, Yann-Loïg; Mazevet, Marco Discipline : Chirurgie dentaire Classification : Médecine et santé Mots-clés : Santé publique, aération en cabinet dentaire, capteurs de CO2, transmission du COVID-19, qualité de l'air, transmission par aérosols, pratique dentaire, prévention des infections.
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Résumé : Introduction: La transmission aéroportée dans les cabinets dentaires est un enjeu de santé publique, en particulier pour les maladies infectieuses comme la COVID-19. Les aérosols sont des vecteurs potentiels de contamination, nécessitant une ventilation adéquate. Les cabinets dentaires ont été temporairement fermés en raison de la pandémie de la COVID-19, mettant en évidence l'importance de l'aération. Bien que les procédures dentaires génèrent des aérosols, leur impact sur la transmission est faible par rapport aux aérosols produits par les patients. La qualité de l'air, mesurée par le CO2, est cruciale pour évaluer le risque. Diverses méthodes, comme les filtres HEPA, peuvent améliorer la qualité de l'air, mais la ventilation reste essentielle. L’étude en cours utilise un capteur de CO2 pour évaluer l'efficacité de la ventilation et renforcer les mesures de prévention des infections en cabinet dentaire. Matériel et méthodes: Une étude de type cohorte en simple aveugle a été mise en place au Centre de Soins Dentaires de Rennes du 21/03/2022 au 15/04/2022. Le taux de CO2 était relevé toutes les minutes entre 9h et 18h30 (heures d’utilisation des boxes du CSD). Nous avons utilisé le capteur ARANET 4 (fabricant SAF Tehnika) nous ayant permis de mesurer le niveau de CO2, la température, et l’humidité.Résultats et discussion: Cette étude visait à évaluer l'impact de différentes méthodes de prévention sur la qualité de l'air dans les salles de soin dentaire en mesurant les concentrations en CO2. Les résultats ont montré que l'intervention avec présentation orale a significativement amélioré la qualité de l'air en augmentant les valeurs acceptables de CO2 (400-800 ppm), tandis que l'intervention avec affiche n'a eu qu'un effet limité. Les variations saisonnières et les comportements liés aux masques FFP2 ont également influencé les résultats. Pour garantir la validité des conclusions, il est essentiel de maintenir des pratiques de prévention régulières et d'adopter des méthodes de recherche rigoureuses. Conclusion: Cette étude met en lumière l'importance de la ventilation dans les cabinets dentaires pour réduire la transmission aéroportée. L’utilisation de capteurs de CO2 a permis de sensibiliser les praticiens à la mauvaise ventilation de certaines salles de soin. Une formation et une sensibilisation accrues sont nécessaires. Les capteurs de CO2 sont un outil utile pour surveiller et améliorer la qualité de l'air dans les cabinets dentaires. L'ouverture des portes et fenêtres pour le renouvellement de l'air est efficace mais dépendante des conditions météorologiques, tandis que l'utilisation de filtres performants dans les systèmes de ventilation peut également contribuer à une meilleure qualité de l'air. En résumé, la gestion de la ventilation est cruciale pour prévenir la transmission du coronavirus dans les cabinets dentaires Abstract : Introduction: Airborne transmission in dental offices is a public health issue, especially for infectious diseases such as COVID-19. Aerosols are potential vectors of contamination, requiring adequate ventilation. Dental offices were temporarily closed due to the COVID-19 pandemic, highlighting the importance of aeration. Although dental procedures generate aerosols, their impact on transmission is low compared to aerosols produced by patients. Air quality, measured by CO2, is crucial in assessing risk. Various methods, such as HEPA filters, can improve air quality, but ventilation remains essential. The current study uses a CO2 sensor to assess the effectiveness of ventilation and strengthen infection prevention measures in the dental office. Materials and methods: A cohort study in single blind was set up at the Dental Care Center of Rennes from 21/03/2022 to 15/04/2022. The CO2 level was recorded every minute between 9 am and 6:30 pm (hours of use of the CSD boxes). We used the sensor ARANET 4 (manufacturer SAF Tehnika) allowing us to measure the level of CO2, temperature, and humidity.Results and discussion: This study aimed to assess the impact of different prevention methods on air quality in dental care rooms by measuring CO2 concentrations. The results showed that the oral intervention significantly improved air quality by increasing acceptable CO2 values (400-800 ppm), while the poster intervention had only a limited effect. Seasonal variations and behaviours related to FFP2 masks also influenced the results. To ensure the validity of the conclusions, it is essential to maintain regular prevention practices and adopt rigorous research methods. Conclusion: This study highlights the importance of ventilation in dental practices to reduce airborne transmission. The use of CO2 sensors has made practitioners aware of the poor ventilation of some treatment rooms. More training and awareness is needed. CO2 sensors are a useful tool for monitoring and improving air quality in dental offices. The opening of doors and windows for air renewal is efficient but weather-dependent, while the use of efficient filters in ventilation systems can also contribute to better air quality. In summary, ventilation management is crucial to prevent coronavirus transmission in dental offices |