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Participation à l'élaboration, à la mise en place et à l’évaluation d'un projet au sein d'une équipe pluriprofessionnelle de premier recours concernant l’exposition aux écrans chez des adultes âgés de 20 à 60 ans (Participation in the development, implementation and evaluation of a project within a multi-professional primary care team concerning screen exposure in adults aged 20 to 60 years) Poncet, Mathilde - (2023-09-21) / Universite de Rennes - Participation à l'élaboration, à la mise en place et à l’évaluation d'un projet au sein d'une équipe pluriprofessionnelle de premier recours concernant l’exposition aux écrans chez des adultes âgés de 20 à 60 ans
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Grimault, Charlotte Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Temps passé sur les écrans, Trouble addictif à l'Internet, Éducation thérapeutique, Soins de santé primaires
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Résumé : Introduction : Au cours des dernières années, les écrans ont pris une place prépondérante dans nos vies, jusqu’à devenir quasiment indispensables. Néanmoins, en cas de pratique excessive, ils peuvent entraîner des désordres sur le plan physique, psychologique et social. De nombreux programmes sont déjà en place pour limiter l’exposition chez les enfants, mais il n’y a que peu de ressources concernant les adultes. Cette étude s’est donc intéressée à l’élaboration d’une intervention centrée sur l’exposition aux écrans chez des adultes en soins primaires et à en évaluer la pertinence et l’impact sur les participants. Méthodes : Il s’agit d’une étude mixte, qualitative, observationnelle participante et quantitative. La première partie était une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés menés auprès de 13 patients entre Juin 2022 et Décembre 2022. La seconde partie a été la participation à l’élaboration d’une intervention centrée sur les écrans au sein d’une MSP du Morbihan, inspirée d’un programme d’ETP. La dernière partie a été l’évaluation de l’intervention via un questionnaire détaillé. Une analyse descriptive simple des résultats a été réalisée. Résultats : Pour les patients interrogés, il n’y a pas d’autre choix que de vivre dans un monde d’écrans, avec le smartphone comme outil indispensable. Cette omniprésence a néanmoins un retentissement physique et psychique important selon eux, pouvant même entraîner des troubles addictifs. Cela entraîne alors une volonté de changement et une adhésion au projet proposé dans cette étude. Concernant l’intervention qui a eu lieu concernant l’exposition aux écrans, les résultats semblent mitigés. Si une franche satisfaction est constatée, les habitudes de vie semblent en revanche peu modifiées. Il existe néanmoins une demande de nouvelles interventions en soins primaires concernant l’exposition aux écrans. Conclusion : Une intervention centrée sur l’exposition aux écrans chez les adultes semble réalisable en soins primaires. Le modèle de l’ETP semble pertinent, mais un programme complet validé sur le sujet serait à évaluer. En dehors de tout programme, le médecin généraliste garde un rôle important de dépistage, de conseils et d’orientation en ce qui concerne l’usage problématique des écrans. Abstract : Introduction : Over the past few years, screens have become an integral part of our lives, to the point of becoming virtually indispensable. However, excessive use of screens can lead to physical, psychological and social disorders. Many programs are already available to limit exposure in children, but there are few resources for adults. This study therefore set out to develop an intervention focusing on screen exposure among adults in primary care, and to assess its relevance and impact on participants. Methods : This was a mixed-methods, qualitative, participatory observational and quantitative study. The first part was a qualitative study using individual semi-directed interviews with 13 patients between June 2022 and December 2022. The second part was the participation in the development of an intervention focused on screens in a health center in Morbihan, inspired by an TPE program. The final part involved evaluating the intervention using a detailed questionnaire. A simple descriptive analysis of the results was carried out. Results : For the patients questioned, there is no choice but to live in a world of screens, with the smartphone as an indispensable tool. This omnipresence nevertheless has a significant physical and psychological impact, and can even lead to addictive disorders. This has led to a desire for change, and a commitment to the project proposed in this study. As for the intervention concerning exposure to screens, the results seem mixed. While there was clear satisfaction, there seemed to be little change in lifestyle habits. There is nonetheless a demand for new interventions in primary care concerning exposure to screens. Conclusion : An intervention focusing on screen exposure in adults seems feasible in primary care. The TPE model seems relevant, but a comprehensive, validated program on the subject would need to be evaluated. Apart from any program, the general practitioner still has an important role to play in screening, advising and guiding with regard to problematic screen use. |