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The impact of the time of day in the administration of immunotherapy and its efficacy in patients with advanced melanoma: a retrospective observational study (Impact de l'horaire d'administration de l'immunothérapie sur son efficacité dans le mélanome cutané avancé : une étude observationnelle rétrospective) Amici, Marion - (2023-06-14) / Universite de Rennes The impact of the time of day in the administration of immunotherapy and its efficacy in patients with advanced melanoma: a retrospective observational study
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Langue : Anglais Directeur(s) de thèse: Fouchard, Maxime Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : mélanome avancé, inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, rythme circadien, survie
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Résumé : Introduction : Des études ont suggéré que l’immunothérapie serait plus efficace si elle était syn-chronisée aux oscillations circadiennes du système immunitaire. Nous avons émis l’hypothèse qu’une administration du traitement l’après-midi chez des patients atteints d’un mélanome métastatique était associée à une moindre survie et à une toxicité accrue. Méthodes : Nous avons analysé rétrospectivement les patients traités par inhibiteurs de points de contrôle immunitaire en première ligne pour un mélanome cutané avancé entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2022 au CLCC de Rennes. L’horaire médian de l’ensemble des perfusions (11h00) a été choisi comme seuil pour distinguer le matin de l’après-midi, et les patients ont été répartis dans l’un des groupes selon qu’ils avaient reçu > 50% de leurs cures avant ou après 11h00. Nous avons procédé à un score de propension pour équilibrer les facteurs pronostiques, calculé l’association entre le groupe horaire et le temps de survie à l’aide du modèle de régression de Cox, puis comparé les courbes de survie. Les effets indésirables liés au traitement ont également été étudiés. Résultats : 154 patients ont été inclus, avec un âge médian de 67 ans (IQR 56-75). L’administration d’une majorité de perfusions l’après-midi n’était pas responsable d’une diminution de la survie globale (médiane non atteinte [34,9-non estimable] contre 70,8 mois ; HR = 0,94 [0,63-1,39]) ou de la survie sans progression (22,3 contre 26,5 ; HR = 0,99 [0,71-1,38]). Il n’y avait pas de différence statistique en termes de survie entre les deux groupes. Les effets indésirables de grade III et IV étaient significativement plus fréquents l’après-midi que le matin (33 [34%] contre 6 [11%] respectivement, p-value ajustée = 0,004). Conclusion : L’horaire de l’immunothérapie n’était pas corrélé à la survie, mais une administration le matin semblerait améliorer la tolérance avec moins d’effets indésirables sévères. Abstract : Background: Recent publications have suggested that cancer immunotherapy would be more effective if it were synchronised with the circadian oscillations of the immune system, which displays a time-of-day dependent activity. We hypothesised that late treatment delivery in melanoma patients would correlate with worse survival outcomes and increased toxicity. Methods: We conducted a monocentric retrospective cohort study on patients with an inoperable stage III or stage IV cutaneous melanoma receiving immune checkpoint inhibitors as first-line therapy. We computed the median clock hour of all immunotherapy infusions (11:00) and used it as a cut-off to differentiate morning from afternoon. Patients were allocated to either one of the groups depending on whether they had received > 50% of their infusions before or after 11:00. A propensity score was performed to balance pre-treatment patients’ characteristics. Timing groups were assessed for association with overall and progression-free survival using Cox proportional hazards model and survival curves were compared. Treatment-related adverse events were also analysed. Results: We included 154 melanoma patients treated with frontline immunotherapy in the metastatic setting from January 1st, 2013, and January 1st, 2022, with a median age of 67 (IQR 56 to 75). Late delivery of treatment was not associated with worse overall survival (median not reached [34,9-not estimable] vs 70,8 months; HR = 0,94 [0,63 to 1,39]) nor worse progression-free survival (22,3 vs 26,5; HR = 0,99 [0,71 to 1,38]), and there were no statistical differences in survival outcomes between the groups. Grade III and IV treatment-related adverse events were significantly more frequent in the afternoon group than in the morning group (33 [34%] versus 6 [11%] respectively, adjusted p-value = 0,004). Conclusion: Timing was not associated with worse efficacy outcomes in our trial, but morning ad-ministration appears to improve safety with less severe adverse events. |