Imprimer |
Place du pessaire gynécologique dans le prolapsus génital invalidant de la femme de plus de 75 ans : attitudes et représentations des médecins généralistes en Ille et Vilaine (The role of gynaecological pessary in the disabling genital prolapse of women over 75 years old : attitudes and representations of general practitioners in Ille et Vilaine) Houssin, Jeanne - (2023-01-12) / Universite de Rennes - Place du pessaire gynécologique dans le prolapsus génital invalidant de la femme de plus de 75 ans : attitudes et représentations des médecins généralistes en Ille et Vilaine
| |||
Langue : Français Directeur(s) de thèse: Chhor-Queniart, Sidonie Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : prolapsus, pessaire, femmes âgées, médecine générale, spécialistes
| |||
Résumé : Introduction : L’accompagnement des patientes souffrant d’un prolapsus génital semble mettre les médecins généralistes en difficulté. L’objectif principal de ce travail est d’étudier l’attitude et les représentations des médecins généralistes face à une demande de prise en charge médicale d’un prolapsus génital invalidant chez la femme de plus de 75 ans. Matériels et méthodes : L’étude est qualitative, 15 médecins généralistes y ont participés sous forme d’entretiens individuels semi-dirigés. L’échantillon a été varié selon différents critères (sexe, âge, lieu et type d’exercice, possession d’un diplôme universitaire de gynécologie). La retranscription s’est faite en verbatim et l’analyse à l’aide d’un double codage. Résultats : Le prolapsus représente un tabou pour les patientes aux yeux des médecins. Leur rôle est alors d’en parler afin de le dépister et de les orienter. L’utilisation du pessaire au cabinet est variable tant dans sa prescription que son suivi. Discussion : D’après les médecins généralistes, le prolapsus est chronophage en consultation et leur formation est insuffisante. Les spécialistes sont un appui, néanmoins la communication entre professionnels est à intensifier pour améliorer le parcours de soin. Conclusion : Le prolapsus est une problématique complexe à prendre en charge en médecine générale. L’accompagnement des patientes doit être encouragé et multidisciplinaire. Abstract : Introduction : Support for patients suffering from genital prolapse is a complex situation for general practitioners. The main objective of this work is to study the attitude and representations of general practitioners while they face with a disabling genital prolapse medical care request in women over 75 years old. Method : This work is a qualitative study in whitch 15 general practitioners participed, achieving a semi-guided personal interview. The sample was varied according to different criteria (gender, age, location and type of practice, possession of a university degree in gynaecology). The transcription was done in verbatim and the analysis using double coding. Results : Prolapse is a taboo for women in the eyes of doctors. Their role is to talk about this subject in order to detect it and to refer patients. The use of the pessary in the practice differs both in its prescription and its follow-up. Discussion : According to general practitioners, prolapse is time-consuming in consultation and their training is insufficient. Specialists can support, nevertheless communication between professionals should be intensified to improve the care pathway. Conclusion : Prolapse is a complex issue to manage in general practice. Support for patients has to be encouraged and multidisciplinary. |