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Facteurs cliniques médiant la résistance au traitement antidépresseur et l’usage de substances dans la dépression de l’adulte jeune : une étude observationnelle prospective (Mediators of treatment resistant depression and substance use in young adult depression : a prospective study) Reisinho, Thomas - (2022-10-19) / Universite de Rennes 1 - Facteurs cliniques médiant la résistance au traitement antidépresseur et l’usage de substances dans la dépression de l’adulte jeune : une étude observationnelle prospective
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Roy, Jean-Charles Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : Trouble dépressif résistant, alcool, impulsivité, troubles du sommeil, anxiété
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Résumé : Les troubles de l’usage de substance (TUS) sont une comorbidité fréquente de la dépression de l’adulte jeune. Au-delà d’être un facteur de risque de dépression, les TUS impact également négativement son cours évolutif, en aggravant la sévérité des symptômes. Il semble que l’association entre dépression et TUS soit sous-tendue par des symptômes communs aux 2 troubles. Notre étude a pour objectif de mettre en évidence qu’il existe bien un effet différentiel de la consommation d’alcool sur la présence d’une impulsivité, de troubles du sommeil et de symptôme anxieux entre des sujets en rémission d’un EDC et d’autres résistant au traitement antidépresseur. Matériels et méthodes : Notre étude est ancillaire du projet Amynet. 54 patients ont été inclus, 28 dans le groupe rémission et 26 dans le groupe résistant. Nous avons mesuré les corrélations entre les scores IQS¨P, STAI Y-A et BIS-11 et le nombre d’unité d’alcool consommée par mois, et leurs différences entre les groupes. Résultats : Les groupes étaient similaires en termes d’âge, de sexe ratio et de nombre d’années d’étude. Nous n’avons pas mis en évidence d’effet différentiel de l’interaction des variables d’intérêt entre les 2 groupes. Nous avons observé une tendance faible à modérée entre le nombre d’unité d’alcool consommé et les scores IQSP et STAI Y-A chez les patients résistants, et un sens d’association inverse dans le groupe rémission. Le score d’impulsivité avait tendance à augmenter avec la quantité d’alcool mensuelle dans les 2 groupes. Conclusion : Notre étude n’a pas retrouvé d’effet de la consommation d’alcool sur l’altération de la qualité du sommeil, la présence d’une anxiété état ou d’une impulsivité trait selon la résistance ou non au traitement antidépresseur. Abstract : |