Alcool et Grossesse : état des lieux des représentations et des pratiques des jeunes professionnels de santé en fin de formation dans le bassin rennais (Alcohol and Pregnancy: state of play of the representations and practices of young health professionals at the end of their studies in Rennes) Hamel, Augustin - (2022-05-05) / Universite de Rennes 1 - Alcool et Grossesse : état des lieux des représentations et des pratiques des jeunes professionnels de santé en fin de formation dans le bassin rennais Accéder au document :  https://ged.univ-rennes1.fr/nuxeo/site/esupversion...

Langue : Français Directeur(s) de thèse:  Houet-Zuccalli, Tiphaine Discipline : Médecine Générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Alcool et Grossesse, Dépistage, Troubles causés par l’alcoolisation fœtale, Étudiants, Bretagne Alcoolisme‎--Chez la femme enceinte  - Dépistage Syndrome d'alcoolisme foetal Résidents (médecine) Connaissances, attitudes et pratiques en santé

Résumé : Contexte : Le dépistage de l’alcool pendant la grossesse est un enjeu de santé publique. L’alcool est la première cause évitable de déficience intellectuelle. 1 femme sur 10 déclare con-sommer de l’alcool pendant sa grossesse. Les troubles causés par l’alcoolisation fœtale en France concernent 1% des naissances par an. Méthodes : Les internes de médecine générale, de gynécologie-obstétrique et les étudiants sages-femmes de 4ème et 5ème années de la faculté de Rennes, ont été interrogés sur leurs connais-sances, leurs opinions et leurs pratiques concernant le dépistage de l’alcool pendant la gros-sesse, via un questionnaire en ligne entre juin et septembre 2021. Résultats : Au total, 102 étudiants ont répondu. Leurs connaissances et leurs opinions semblent en accord avec les recommandations sur le sujet. 99% sont d’accord avec le message alcool zéro pendant la grossesse, mais seulement 43% conseillent systématiquement l’abstinence et 13% pensent que certaines consommations sont acceptables. Par ailleurs, 98% pensent que la recherche de consommation d’alcool chez une femme enceinte doit être systématique, mais ils ne sont que 18% à le faire. Pourtant, 67% se sentent à l’aise pour aborder le sujet. Conclusion : Les connaissances et opinions des étudiants sont globalement conformes aux re-commandations. Cependant des incohérences dans leurs réponses semblent être en lien avec des représentations erronées et des pratiques qui restent imparfaites. Améliorer la formation au dé-pistage pourrait permettre aux étudiants d’optimiser leurs pratiques. Abstract :