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Préservation de la fertilité féminine en oncologie (Female fertility preservation in oncology) Binette, Valentine - (2020-11-06) / Universite de Rennes 1 - Préservation de la fertilité féminine en oncologie
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Pirrello, Olivier; Donnou-Fournet, Emmanuelle Discipline : Pharmacie Classification : Médecine et santé Mots-clés : fertilité , oncologie , médecine de la reproduction , PMA , AMP , ovocytes , gynécologie
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Résumé : La capacité à avoir des enfants et à fonder une famille est reconnue comme une part importante de la qualité de vie des personnes guéries du cancer. Afin de limiter le risque de séquelles des traitements, il est essentiel de connaître le mode d’action des thérapies anticancéreuses et de comprendre comment celles-ci peuvent endommager la fertilité féminine. En complément d’une meilleure compréhension de la toxicité des protocoles d’oncologie, plusieurs techniques de préservation de la fertilité (PF) peuvent désormais être proposées aux patientes. Ces méthodes visent à préserver la fertilité des patientes en âge de procréer. La PF est une des spécialités de l’Assistance Médicale à la Procréation dont l’activité principale est d’aider des couples infertiles à devenir parent. Aujourd’hui plusieurs méthodes peuvent être proposées par les médecins d’AMP pour préserver la fertilité des femmes : conservation d’ovocytes matures ou immatures, conservation d’embryons, déplacement des ovaires dans l’abdomen, etc. Cependant, l'application de ces méthodes peut être limitée par l’état physio-pathologique de la patiente : son âge, son état pubertaire, son cancer et l’urgence de sa prise en charge en oncologie. Malgré la prise en compte de la PF dans les objectifs du Plan Cancer 2014-2019 en France, les oncologues sont encore peu sensibilisés à l’impact des thérapies anticancéreuses sur la fertilité. Ils n’ont pas toujours le réflexe d’adresser les patientes à risque vers les centres d’AMP qui pratiquent la PF. Pourtant, informer systématiquement les patientes en âge de procréer sur les conséquences des traitements sur leur future capacité de reproduction est essentielle. L’amélioration de leur prise en charge en un parcours d’oncofertilité repose sur l’implication multidisciplinaire des spécialistes en oncologie et des experts en médecine de la reproduction. Abstract : The ability to have children and start a family is recognized as an important part of the quality of life of people cured of cancer. In order to limit the risk of treatment damages, it is essential to know the mode of action of anti-cancer therapies and to understand how their consequences on female fertility. In addition to a better understanding of the toxicity of oncology protocols, several fertility preservation (FP) techniques can now be offered to female patients. These methods aim to preserve the fertility of patients of childbearing age. FP is one of the specialties of Assisted Reproductive Medicine (ART) whose main activity is to help infertile couples become parents. Today, several methods can be proposed through ART by doctors to preserve the fertility of women: conservation of mature or immature oocytes, conservation of embryos, displacement of the ovaries in the abdomen, etc. However, the application of these methods can be limited by the physio-pathological state of the patient: her age, her pubertal state, her cancer and the urgency of her oncology care. Despite the inclusion of FP in the objectives of the 2014-2019 Cancer Plan in France, oncologists are still little aware of the impact of cancer therapies on fertility. Oncology specialists do not always refer patients at risk to ART centers that practice FP. However, systematically informing patients of childbearing age about the consequences of treatments on their future reproductive capacity is essential. Improving their management in an oncofertility pathway is based on the multidisciplinary involvement of oncology specialists and experts in reproductive medicine. |