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Place des inhibiteurs de PARP dans la stratégie thérapeutique du cancer de l’ovaire (Place of PARP inhibitors in ovarian cancer treatment ) Morvan, Aurélie - (2021-10-11) / Universite de Rennes 1 - Place des inhibiteurs de PARP dans la stratégie thérapeutique du cancer de l’ovaire
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: de La Motte Rouge, Thibault Discipline : Pharmacie Classification : Médecine et santé Mots-clés : Cancer ovaire, Poly (ADP-Ribose) Polymérase, iPARP
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Résumé : Le cancer de l’ovaire se situe au huitième rang des cancers féminins et représente la cinquième cause de décès par cancer chez la femme en France. En raison de son évolution progressive et de sa symptomatologie peu spécifique, la maladie est souvent diagnostiquée tardivement. Le traitement de référence des stades avancés a longtemps reposé sur une chirurgie initiale suivie d’une chimiothérapie à base de sels de platine. Près de la moitié des adénocarcinomes séreux de haut grade présentent une altération de la recombinaison homologue, le ciblage de ce défaut est un axe thérapeutique majeur. L’olaparib est le premier inhibiteur de la Poly (ADP-Ribose) Polymérase (iPARP) à avoir obtenu en 2014 une autorisation de mise sur le marché européenne pour le traitement des cancers de l’ovaire. Deux autres iPARP ont depuis rejoint l’arsenal thérapeutique faisant de cette classe un acteur incontournable de la prise en charge de cette maladie. L’objectif de ce travail est de définir la place des iPARP dans la stratégie thérapeutique du cancer de l’ovaire. Après une présentation générale de la pathologie, ce rapport décrit les mécanismes de réparation de l’ADN et la cible des iPARP. Une revue des trois molécules actuellement indiquées dans le traitement du cancer de l’ovaire en France est réalisée en dernière partie et débouche sur les perspectives thérapeutiques. Abstract : Ovarian cancer is the eighth most commonly occurring cancer in women and the fifth leading cause of cancer death in France. As the symptoms of ovarian cancer are often progressive and nonspecific, most of women are diagnosed at a late stage. For decades, the standard treatment of advanced stages consisted of surgical cytoreduction followed by a platinum-based chemotherapy. As about half of high-grade serous adenocarcinomas are homologous recombination deficient tumors, there is a strong rationale to develop therapies targeting this defect. In 2014, olaparib was the first inhibitor of poly-ADP ribose polymerase (PARPi) aproved by the European Medicines Agency to treat ovarian cancer. Two other PARPi were since added to the therapeutic arsenal confirming the benefit of this class in the management of the disease. This report aims to determine the place of PARPi in the therapeutic strategy for ovarian cancer. An introduction to the pathology is followed by a description of the DNA repair mechanisms and the target of PARPi. A review of the three molecules currently indicated in the treatment of ovarian cancer in France is then carried out and leads to the therapeutic prospects. |