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Prescriptions d’antibiotiques et Urgences odontologiques : étude transversale auprès des Chirurgiens-Dentistes en Bretagne (Antibiotic prescriptions in dentistry : a cross-sectional study among dentists of Brittany (France)) Nicolas, Briac - (2021-07-07) / Universite de Rennes 1 - Prescriptions d’antibiotiques et Urgences odontologiques : étude transversale auprès des Chirurgiens-Dentistes en Bretagne
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Lejeune-Cairon, Sophie; Bertaud, Valérie Discipline : Chirurgie dentaire Classification : Médecine et santé Mots-clés : questionnaire, antibiotiques, antibiorésistance, odontologie, urgence
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Résumé : Objectif : Le but de cette étude menée auprès des chirurgiens-dentistes bretons était d’enquêter sur les habitudes de prescriptions antibiotiques notamment en situation d’urgence, et de les comparer avec les recommandations nationales de 2011 publiées par l’ANSM. Méthodologie : Un questionnaire en ligne a été réalisé et diffusé sur messagerie électronique grâce aux réseaux des Conseils de l’Ordre Départementaux et de l’URPS Bretagne. La récolte des données s’est déroulée du 21 septembre au 3 novembre 2020 et a permis d’enregistrer 245 participations. Certains points du questionnaire ont été analysés de façon groupée afin d’avoir une vue d’ensemble du suivi des recommandations par les praticiens, il s’agit du score. Les données ont été analysées à l’aide de statistiques descriptives, de tests du X2 et de tests Anova. Résultats : Pour une majorité des situations cliniques présente dans le questionnaire, les prescriptions concordent avec les recommandations. Ainsi pour le groupe population générale plus de 70% des praticiens interrogés indiquent des prescriptions en accord avec les recommandations sur 7 des 10 situations cliniques. Cependant pour certaines pathologies pourtant fréquemment rencontrées, les prescriptions rapportées par les praticiens s’écartent en proportion importante des recommandations de l’ANSM. Pour le groupe population générale, l’abcès apical aigu présente seulement 30,2% de réponses concordantes, la parodontite apicale chronique 54,3% et l’abcès parodontal 57,6%. Pour le groupe de patients immunodéprimés, la parodontite apicale chronique fistulisée et de l’alvéolite sèche (sans signes généraux) présentent respectivement 85,3% et 84,9% de prescriptions non nécessaires selon les recommandations. En matière de modalité de prescriptions, un usage trop important de bithérapies en première intention a été rapporté. Les raisons apportées par les chirurgiens-dentistes pour expliquer le fait qu'ils prescrivent parfois des antibiotiques de façon non optimale sont « le manque de temps pour réaliser le traitement idéal en urgence » (53,5%) et « éviter les complications » (77,6%) . Par ailleurs 55% des praticiens de l’échantillon ne se considèrent pas à jour en matière d’usage des antibiotiques. Conclusion : Les résultats ont montré une tendance à des prescriptions non nécessaires sur des pathologies précises, notamment dans la catégorie des complications péri-apicales de la pathologie pulpaire. Une amélioration des habitudes de prescription pourrait être permise par une formation continue accrue des praticiens dans ce domaine, et des campagnes de sensibilisation aux phénomènes d’antibiorésistance. L’évolution des recommandations de 2011 pourrait également permettre de guider de manière plus précise l’usage des antibiotiques dans la pratique dentaire quotidienne. Abstract : |