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| Perception de la téléconsultation par rapport à la consultation présentielle de médecine générale : PERCETELEMG - Etude menée auprès des patients Français, dans le contexte d'épidémie Covid-19 (Perception of teleconsultation compared to face-to-face consultation in general practice : PERCETELEMG - A qualitative study conducted with french patients, in the context of Covid-19 pandemic) Bourbon, Anne, Sophie - (2021-06-22) / Universite de Rennes 1 - Perception de la téléconsultation par rapport à la consultation présentielle de médecine générale : PERCETELEMG - Etude menée auprès des patients Français, dans le contexte d'épidémie Covid-19
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Jouannin, Adeline Discipline : Medecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : Covid-19, Télémédecine, Perception, Médecine générale, Étude qualitative
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Résumé : Introduction : Les données concernant la téléconsultation en médecine générale étant jusque-là limitées, l’expansion massive de son usage durant la crise Covid-19 permet d’en étudier plus précisément l’acceptabilité auprès des patients dans le cadre particulier des soins primaires. Quelles sont les représentations des patients français sur la téléconsultation, comparée à la consultation présentielle ? Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative via des entretiens semi-dirigés présentiels ou à distance. Le recrutement se fait par échantillonnage raisonné de patients français de zones plus ou moins touchées par la Covid-19. Résultats : 17 entretiens ont été réalisés entre juin et juillet 2020. Les patients choisissent la téléconsultation avant tout pour une question de praticité et de gain de temps et la trouvent adaptée au contexte sanitaire pour limiter le risque de contagion et leur permettre un recours au médecin. Pour autant, elle n’est pas équivalente à une consultation présentielle car la prise en charge permise par la téléconsultation serait moins globale. La téléconsultation ne résout pas la problématique d’accès aux soins (patients handicapés, déserts médicaux) de manière optimale à cause d’une plus grande difficulté des patients à accéder à la technologie nécessaire. Les patients décrivent une modification de la relation patient-médecin. Ils estiment que la connaissance patient-médecin est un pré-requis essentiel à une téléconsultation. Ils expriment avoir un nouveau rôle dans la démarche diagnostique, lié à l’absence d’examen physique par leur médecin. Le choix entre une téléconsultation et une consultation présentielle reposerait sur la capacité des patients à évaluer leur propre état de santé et l’absence de nécessité d’examen clinique perçue, ils estiment ces deux paramètres eux-mêmes. En revanche, l’urgence ressentie ou le motif de consultation n'orienteraient pas particulièrement leur choix d’une téléconsultation plutôt que d’une consultation présentielle. Conclusion : Les patients décrivent des différences importantes entre une téléconsultation et une consultation présentielle. En période de pandémie, les patients y ont eu recours massivement. Son choix repose sur des critères de praticité et d’accès, au mieux sur une relation médecin-patient pré-existante, mais aussi sur de nouvelles “compétences” du patient qui contribue activement au diagnostic et qui doit pouvoir décrire sa condition de santé. Cette étude s’inscrit dans un projet PERCETELEMG plus large se penchant sur l’acceptabilité de cette pratique selon les patients et les médecins français, durant l’épidémie Covid-19. Abstract : Background : For now, few studies on teleconsultation in general practice exist. The massive growth of its use during the Covid-19 pandemic allows more precise studies on its acceptability for patients in primary care. What are the representations of French patients about telehealth consultations, compared to face-to-face consultations ? Methods : We constructed semi-structured qualitative interviews with a purposive sample of french patients living in areas more or less hit by Covid-19. Results : 17 interviews were conducted between june and july 2020. Patients choose teleconsultation at first for its practicality, and to save time. They find it adapted to the health crisis context to limit the spread of Covid-19 and to allow them to see a doctor. However it is not equivalent to a face-to-face consultation because of less holistic care. Teleconsultation fails to solve the problem of access to care (disabled people, medical deserts) due to more difficulties of patients to access the required technology. Patients describe a modification of the patient-doctor relationship. They believe that it is important for doctors to have had prior face-to face consultations with patients before teleconsultating. They describe their new role in the diagnostic approach, related to the lack of physical examination conducted by the physician. The choice between teleconsultation and face-to-face consultation would be based on the capacity of patients to evaluate their health status and the lack of need of a physical examination perceived. They estimate these two parameters themselves. However, perceived urgency or the reason for consultation would not specifically guide their choice in opting for a teleconsultation. Conclusion : Patients have described important differences between teleconsultation and face-to-face consultation. During the pandemic, they have used it massively. This choice is based on criteria of practicality, accesss, and optimally on a pre-existing patient-doctor relationship. However it also calls upon new « skills » of the patient who actively participates in the diagnostic and who must be able to describe his or her own health status. This study forms art of the wider PERCETELEMG project that is studying the acceptability of this practice for French patients and physicians, during the Covid-19 pandemic. | |||