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Etude comparative des arrêts cardiaques pris en charge par le SAMU 35 et SMUR de Rennes avant et pendant la période pandémique à COVID-19 (Comparative study of cardiac arrests supported by SAMU 35 and SMUR Rennes before and during the COVID-19 pandemic period) Glaçon, Marie - (2021-04-29) / Universite de Rennes 1 - Etude comparative des arrêts cardiaques pris en charge par le SAMU 35 et SMUR de Rennes avant et pendant la période pandémique à COVID-19
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Soulat, Louis Discipline : Médecine d'Urgence Classification : Médecine et santé Mots-clés : Arrêts cardiaques extra hospitaliers, COVID-19, SAMU, SMUR, Bretagne, Ille-et-Vilaine, Rennes, CRRA 15
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Résumé : Contexte : Le monde fait face depuis plus d’un an à la pandémie COVID-19. Les conséquences en sont nombreuses. Une étude parisienne a mis en évidence une augmentation significative de l’incidence des ACEH avec des caractéristiques différentes : plus de localisation à domicile, moins de témoins à l’effondrement, moins de défibrillations initiales, moins de réanimations entreprises et moins de rythmes choquables. Méthodes : Il s’agit d’une étude analytique observationnelle, rétrospective et monocentrique au SAMU 35 et SMUR de Rennes. Les données sont extraites à partir du logiciel de régulation du SAMU Centaure 15 et de Registre électronique des arrêts cardiaques. Deux périodes sont déterminées : période COVID du 15 mars 2020 au 14 mars 2021 et période non COVID du 15 mars 2019 au 14 mars 2020. Résultats : L’incidence globale des ACEH pris en charge par le SAMU 35 était de 53,7 pour 100.000 habitants en période COVID contre 54,4 pour 100.000 habitants en période non COVID (p = 0.81). Prédominance masculine (407 hommes [69,2%] Vs 379 [64,1%], p = 0,0315) et proportion plus élevée de dossier ayant pour motif initial « arrêt cardiaque » identifié dès le début de l’appel (330 [56,1%] Vs 294 [49,7%], p = 0.0283]. Un délai d’arrivée du SMUR en moyenne plus court de 19,57 minutes [±10,17] contre 23,74 minutes [±16,96], p = 0,0038. Un délai moyen de No flow plus court à savoir de 16,9 minutes (±10,95) contre 23,16 minutes [±16,51], p < 0,0001. Un délai moyen de low-flow plus long de 21,59 minutes (±16,02) contre 16,23 minutes [±12,20], p = 0,0004. Conclusion : Notre travail ne montre pas de différence significative de l’incidence des ACEH par an ou par intervalle de 1 mois entre la période COVID et non COVID au SAMU 35. Abstract : |