Imprimer |
Impact de la concentration sérique de progestérone le jour du transfert d’embryon congelé sur le taux de naissances vivantes (Impact of serum progesterone concentration on the day of frozen embryo transfer on live birth rate) Wyttynck, Rémi - (2021-04-06) / Universite de Rennes 1 - Impact de la concentration sérique de progestérone le jour du transfert d’embryon congelé sur le taux de naissances vivantes
| |||
Langue : Français Directeur(s) de thèse: Pimentel, Céline Discipline : Medecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : Progestérone , Transfert d’embryon congelé , TEC , naissances vivantes , progestéronémie
| |||
Résumé : Introduction: Le taux de transfert d'embryons congelés (TEC) a augmenté au cours de la dernière décennie du fait de l’amélioration des techniques de congélation embryonnaire avec le passage de la congélation lente à la vitrification ce qui a permis l’amélioration du taux de naissances vivantes. Pour continuer à améliorer ce taux, il est nécessaire de faire des progrès notamment sur les facteurs d’implantation embryonnaires. Selon les dernières données de la littérature, la progestéronémie semble être déterminante pour favoriser la survenue d’une grossesse et diminuer le taux de fausses-couches (références). Dans cette étude, nous avons tenté de déterminer quel était le seuil, au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rennes, de progestéronémie le jour du TEC sous traitement hormonal substitutif (THS) favorisant le taux de naissances vivantes, en diminuant le risque de fausses couches. Matériels et méthodes: Etude rétrospective, monocentrique, menée au Centre d’aide médicale à la procréation (AMP) du CHU de Rennes. Les critères d’inclusions étaient: femme âgée de 18 à 43 ans bénéficiant d’un TEC sous THS ayant reçu de la progestérone par voie vaginale. Le critère de jugement principal était le taux de naissances vivantes. Les critères de jugements secondaires étaient le taux de fausses couches, le taux de grossesses cliniques et le taux d’hCG positifs à J12. Résultats: 635 cycles ont été inclus dans l'étude concernant 478 patientes. Le taux de naissances vivantes est de 17.5% dans le groupe avec une progestéronémie supérieure à 9.4 ng/ml versus 13.2% dans le groupe avec une progestéronémie inférieure à 9.4ng/ml (p = 0.2253). En analyse de sous-groupe, nous observons 11.1% de naissances vivantes pour une progestéronémie inférieure à 5 ng/ml, 13.5% de naissances vivantes pour une progestéronémie comprise entre 5 et 9.4 ng/ml, 17.1% de naissances vivantes pour une progestéronémie comprise entre 9.4 et 15 ng/ml et 18.9% de naissances vivantes pour une progestéronémie supérieure à 15 ng/ml (p = 0.6796). Discussion: Notre étude ne retrouve pas de valeur seuil de progestéronémie favorisant le taux de naissances vivantes. Elle retrouve une tendance à l’augmentation du taux de naissances vivantes, du taux d’hCG positifs à J12 et du taux de grossesses cliniques ainsi qu’une tendance à la diminution du taux de fausses couches. Les données de la littérature sont divergentes pour pouvoir établir un lien entre un taux de progestérone et une augmentation des naissances vivantes. Il est nécessaire de réaliser d’autres études sur des plus grandes cohortes et sur chaque stade de développement embryonnaire afin de déterminer si la progestéronémie le jour du TEC sous THS influence le taux de naissances vivantes. Abstract : Introduction: The rate of frozen embryos transfers has increased during the last decade due to the improvement of embryonic freezing techniques passing from slow freezing to vitrification, which allowed increasing the rate of life births. To keep improving this rate, it is necessary to make progress, especially concerning the factors of embryo’s transfer. According to the latest data of the literature, the level of progesterone seems to be a key to promote the occurrence of pregnancy rate and lower miscarriages rate (references). In this study, we tempted to determine what was the threshold level of progesterone, at the University Hospital of Rennes (UH), on the day of frozen embryos transfer (FET) under hormone replacement therapy (HRT) improving the rate of life births, while diminishing the risks of miscarriages. Materials and methods: Retrospective, single center study led at the medical assistance to procreation (MAP) center of UH of Rennes. Inclusion criteria were women aged from 18 to 43, benefiting from a FET under HRT, having received vagina progesterone. Primary endpoint was the rate of life births. Secondary endpoints were the rate of miscarriages, the rate of clinical pregnancies and the rate of positive hCG on D12. Results: 635 cycles were included into study concerning 478 patients. The rate of life births was 17.5% in the group that had a level of progesterone higher than >9.4 ng/ml versus 13.2% in the group that had a level of progesterone lower than <9.4 ng/ml (p=0.2253). Analyzing subsets, 11.1% of life births for a level of progesterone lower than <5 ng/ml, 13.5% of life births for level of progesterone between 5 and 9.4 ng/ml, 17.1% for the subset that had a level of progesterone between 9.4 and 15 ng/ml, and 18.9% of life births when level of progesterone was beyond >15ng/ml (p=0.6796). Discussion: Our study does not find any level of progesterone that improves the rate of life births. We find an increasement tendency for the rate of life births, for the rate of positive hCG on D12, as well as for the rate of clinical pregnancies, and decreasing rate of miscarriages. The data in the literature are too divergent to be able to establish any link between the level of progesterone and the increasement of life births. It is necessary to realize other studies on larger cohorts and at each stage of embryonic development so that we can determine if the level of progesterone on the day of FET under HRT has an influence on the rate of life births. |