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Moteurs et freins de la prescription d’un antalgique opioïde de palier III par les médecins généralistes en Ille-et-Vilaine en 2019 et 2020 pour la prise en charge de la douleur (Reasons and brakes for the prescription of opioid analgesic level III by general practitioners in Ille-et-Vilaine (Brittany, France) in 2019 and 2020 to fight against pain) Raleche, Dimitry - (2021-03-25) / Universite de Rennes 1 - Moteurs et freins de la prescription d’un antalgique opioïde de palier III par les médecins généralistes en Ille-et-Vilaine en 2019 et 2020 pour la prise en charge de la douleur
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Dembiermont, Marc Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : antalgique de palier III, morphinique, douleur, médecine générale, dépendance, accoutumance
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Résumé : Contexte : les morphiniques, antalgiques de palier III, ont été des thérapeutiques très médiatisées suite à la crise sanitaire survenue aux Etats-Unis d’Amérique qui a mis en exergue les conséquences désastreuses de leur mésusage. Si le système de santé français semble suffisamment protecteur pour éviter ce type de situation, la vigilance reste de mise. En effet, la prise en charge de la douleur aiguë ou chronique est un axe central des réformes de santé publique et un motif fréquent de consultation en médecine générale. Les morphiniques ont certes un puissant effet antalgique, mais leurs effets secondaires à type d’accoutumance ou de dépendances fortes doivent prêter à la plus grande prudence dans leur usage. Objectifs : comprendre l’usage que font les généralistes brétilliens des morphiniques dans leur pratique quotidienne. Indication de leur prescription, précautions prises, évaluation de la douleur du patient et de son risque addictif. Méthode : une étude qualitative par entretiens semi directifs (n=13) avec analyse thématique croisée menée auprès de médecins généralistes libéraux d’Ille-et-Vilaine en 2019/2020. Résultats : les médecins interrogés prescrivent majoritairement des médicaments morphiniques en suivant l’AMM. Ils se montrent vigilants quant aux effets secondaires et des précautions d’emplois. Néanmoins, leur appréciation de la douleur du patient comme de son risque addictif semblent basés sur des critères subjectifs. L’utilisation d’échelle d’évaluation reste marginale. De plus, leur formation hospitalo-centrée montre ses limites pour la pratique ambulatoire où la relation médecin-malade laisse chaque prise en charge très spécifique. Conclusion : Une crise sanitaire comme celle connue aux USA semble peu plausible en France grâce aux garde-fous que constituent le système de santé français et les modalités de prescription spécifiques aux morphiniques. Il ne faut néanmoins pas sous-estimer le risque d’une crise liée à l’usage des antalgiques de palier II tout aussi addictifs et pourtant moins contrôlés. Abstract : |