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Prise en charge par les médecins généralistes bretons pratiquant l'échographie, des suspicions de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs (Management of suspicions of deep vein thrombosis of the lower limbs by breton general practitioners performing ultrasound) Marlière, Bastien - (2021-01-12) / Universite de Rennes 1 - Prise en charge par les médecins généralistes bretons pratiquant l'échographie, des suspicions de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Roth, Gwenaël Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : Échographie, Médecine Générale, Médecin généraliste, Thrombose veineuse profonde, phlébite.
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Résumé : Introduction : Les médecins généralistes Français portent un intérêt croissant à un outil pour le moment assez peu présent dans les cabinets : l’échographie. Cette étude a eu pour objet d’évaluer chez les médecins généralistes bretons qui pratiquent l’échographie, la confiance qu’ils placent au doppler veineux des membres inférieurs, s’ils le réalisent en cas de suspicion de thrombose veineuse profonde. Méthode : Un questionnaire en ligne a été envoyé par l’intermédiaire des 4 conseils départementaux bretons de l’ordre des médecins, ainsi qu’aux diplômés du DU d’échographie de la Faculté de Brest. Les critères d’inclusion étaient d’être médecin généraliste breton et de pratiquer régulièrement mais non exclusivement l’échographie. Résultats : 52 réponses complètes ont été recueillies, 40 ont pu être incluses. 21 médecins réalisent habituellement l’échographie doppler des membres inférieurs mais adressent ensuite la plupart du temps à l’angiologue, 14 la réalisent sans contrôle demandé au spécialiste et enfin, 5 ne réalisent pas ce type d‘échographie. Le test de Khi2 montre une différence statistiquement significative (p=0,04) ; par ailleurs, il n’a pas été mis en évidence de corrélation franche entre un recours éventuel au spécialiste et les données sociodémographiques ainsi que la formation initiale en échographie des participants. Le recours aux examens complémentaires ne semble pas non plus être modifié dans l’un des trois groupes. Conclusion : Cet important recours au spécialiste est un reflet du manque de confiance des médecins généralistes dans leurs échographies. La formation et la pratique devraient solutionner cela à l’avenir, on ne peut qu’encourager les médecins généralistes à persévérer pour mieux se former, dont la Bretagne pourrait devenir un centre de formation privilégié en France. Abstract : Introduction: French general practitioners are showing increasing interest in a tool that is not currently used in practice: ultrasound. The purpose of this study was to assess in breton general practitioners who perform ultrasound, the confidence they place on venous doppler of the lower limbs, if they do so in the event of a suspicion of deep vein thrombosis. Method: An online survey was sent through the 4 breton departmental councils of the french medical order, as well as to graduates of the DU in ultrasound from the Faculty of Brest. The inclusion criteria were to be a Breton general practitioner and to perform ultrasound regularly, but not exclusively. Results: 52 complete responses were collected, 40 could be included. 21 physicians usually perform Doppler ultrasound of the lower limbs but then refer most of the time to the angiologist, 14 perform it without any control requested from the specialist and finally, 5 do not perform this type of ultrasound. The Khi 2 test shows a statistically significant difference (p = 0.04); Moreover, no clear correlation was found between possible recourse to a specialist and the socio-demographic data as well as the initial training in ultrasound of the participants. The use of additional examinations does not seem to change in any of the three groups either. Conclusion: This important recourse to the specialist is a reflection of the lack of confidence of the general practitioners in their ultrasounds. Training and practice should solve this in the future, we can only encourage general practitioners to persevere to better train, for which Brittany could become a privileged training center in France. |