Imprimer |
Étude de la génération de vésicules extracellulaires plasmatiques après injection intraveineuse de Desmopressine (Study of the generation of plasma extracellular vesicles after intravenous injection of Desmopressin) Allali, William - (2020-10-05) / Universite de Rennes 1 - Étude de la génération de vésicules extracellulaires plasmatiques après injection intraveineuse de Desmopressine
| |||
Langue : Français Directeur(s) de thèse: Guillet, Benoît; Dumontet, Erwan Discipline : Hémostase Classification : Médecine et santé Mots-clés : Hémostase , thérapeutique , biologie cellulaire
| |||
Résumé : La Desmopressine (1-désamino-8-d-arginine vasopressine ou DDAVP) est un analogue synthétique de l’hormone anti diurétique L-arginine vasopressine. Elle est utilisée dans la prise en charge de la maladie de Willebrand de type 1 et 2, de l’hémophilie A modérée et mineure, chez les femmes conductrices d’hémophilie A avec un taux de FVIII bas et également dans les pathologies de dysfonctions plaquettaires congénitales modérées ou acquises. Cependant l’effet bénéfique de la DDAVP dans les pathologies de l’hémostase primaire ne peut être expliqué uniquement par l’augmentation des taux de facteur von Willebrand (VWF) et de FVIII. Le but de cette étude est d’évaluer l’implication des vésicules extracellulaires plasmatiques (EVP) dans l’effet hémostatique de la DDAVP. Pour cela nous avons étudié l’influence de la DDAVP in-vivo sur la génération d’EVP au sein de la cohorte DEVP qui est constituée de 9 patients atteints de maladie de Willebrand de type 1 et d’hémophilie A mineure venus réaliser un test à la DDAVP au Centre Régional de Traitement des maladies Hémorragiques (CRTH). Nous avons donc quantifié les EVP et déterminé leur origine cellulaire (plaquettaire, endothéliale, érythrocytaires, monocytaire ou provenant de polynucléaires neutrophiles) avant, 30, 60, 120 et 240 minutes après injection de DDAVP. Nous avons également pris en compte les taux de VWF, de FVIII, la fréquence cardiaque, la pression artérielle sur ces différents temps, ainsi que les taux de plaquettes, de globules rouges, d’hémoglobine et d’hématocrite avant injection et 30 minutes après. Nous avons identifié une augmentation tardive du taux d’EVP en réponse à la DDAVP. La fréquence cardiaque, significativement accélérée pendant l’injection de DDAVP, est corrélée au taux d’EVP. En revanche aucune proportion des sous-populations d’EVP ne semble impactée au cours du test. Nous observons tout de même une population AV+CD42a-CD31+CD235a+ qui semble être témoin d’une hémolyse. L’incidence de cette hémolyse après DDAVP est significativement plus importante que celle retrouvée chez les patients sans DDAVP et révèle probablement un mécanisme d’action de la DDAVP non connu jusqu’ici et qu’il faudra clarifier par la suite. Abstract : |