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Détection précoce de la Broncho-pneumopathie Chronique Obstructive en soins primaires : étude DISCO (Targeted screening of COPD in primary care : the DISCO study) Andres, Emilie - (2020-02-04) / Universite de Rennes 1 - Détection précoce de la Broncho-pneumopathie Chronique Obstructive en soins primaires : étude DISCO
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Chapron, Anthony Discipline : Médecine Générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : BPCO, Broncho-pneumopathie Chronique Obstructive, soins primaires, médecine générale, détection précoce, dépistage ciblé
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Résumé : Contextualisation : la Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) sera la troisième cause de décès dans le monde en 2020. L’exposition aux facteurs de risque et l’allongement de la durée de vie de la population expliquent cette augmentation. 75% des patients atteints de BPCO ne sont pas diagnostiqués à cause du début insidieux de la maladie. La difficulté d’accès à la spirométrie, seul examen diagnostique, explique le sous-diagnostic. L’objectif était d'évaluer une organisation coordonnée en soins primaires (SP) de détection précoce de la BPCO. Méthodes : cette étude multicentrique contrôlée randomisée en cluster comparait deux stratégies de détection. Les patients du bras 1 (témoins) étaient inclus par des MG non informés de la maladie dépistée. Un hétéro-questionnaire GOLD-HAS réalisé par le médecin généraliste (MG) : bras 2. Une coordination du parcours du patient pour faciliter l’accès à une spirométrie : bras 3. Le bras 4 associait les deux stratégies. Etaient inclus tout patient de 40 à 80 ans, sans BPCO connue, consultant son MG, quel que soit le motif. Le critère de jugement principal était la prévalence de la BPCO dans chaque bras de l'étude. Résultats : 3162 patients ont été inclus d'octobre 2018 à fin janvier 2019. Les patients identifiés à risque de BPCO avaient une spirométrie indiquée de 0%, 29,5%, 50,0% et 72,7% respectivement dans les bras 1 à 4. 36,4% (bras 3) à 59,4% (4) ont effectué la spirométrie. Le nombre de nouveaux diagnostics de BPCO était de 0, 5, 6 et 9 dans les bras 1 à 4. Discussion : l'existence du groupe témoin et le nombre important de patients inclus font la force de notre étude. La principale limite était que plus de la moitié des patients n’ont pas réalisé la spirométrie prescrite. Nous observons une majoration de la prévalence de la BPCO entre 0,6 et 1,2 %, comparable à la littérature. Conclusion : cet essai montre une stratégie simple et compatible avec l'exercice du MG français, majorant la prévalence de la BPCO en SP. Le questionnaire systématique et la coordination sont des actions utiles dans la pratique. Une extension nationale serait intéressante pour développer cette stratégie de détection précoce Abstract : |