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Evaluation de l'effet de la mésothérapie sur l'épicondylite évoluant depuis plus de six semaines : étude pilote de phase II (Evaluation of the effect of mesotherapy on epicondylitis of more than six weeks: phase II pilot study) Vert, Cyprien - (2019-12-20) / Universite de Rennes 1 - Evaluation de l'effet de la mésothérapie sur l'épicondylite évoluant depuis plus de six semaines : étude pilote de phase II
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Guillemot, Pierrick Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : Épicondylite, tennis elbow, tendinite, tendinose, tendinopathie, mésothérapie
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Résumé : Introduction : L’épicondylite est un trouble musculo squelettique fréquemment rencontré en soins primaires. Autrefois considéré comme une pathologie inflammatoire il est maintenant admis qu’il s’agit d’une pathologie tendineuse dégénérative secondaire à une surcharge. Plusieurs traitements médicaux sont proposés aux patients sans qu’un seul n’ait obtenu un consensus scientifique quant à son efficacité. La mésothérapie est une méthode thérapeutique utilisée depuis les années 50, les études la concernant sont rares. Le but de ce travail est de mettre en place une étude de phase II évaluant l’effet de cette méthode thérapeutique sur l’épicondylalgie secondaire à l’épicondylite. Matériels et Méthodes : Dans cette étude multicentrique, prospective, ayant eu lieu au sein de 8 cabinets libéraux et de 2 services de MPR nous avons inclus de Juillet 2019 à Novembre 2019 les patients se présentant spontanément en consultation pour le diagnostic et la prise en charge de leurs épicondylites évoluant depuis plus de 6 semaines. Des injections ont été réalisées à J0, J8, J15 en intra hypodermique avec un mélange associant 2 millilitres d’étamsylate et 1 millilitre de calcitonine de saumon ; et en intra dermique avec 2 millilitres de pidolate de magnésium. Les EVA au repos et à la fonction ont été recueillis à J0, J30 et J90. L‘objectif principal était d’évaluer l’effet de la mésothérapie sur la douleur à J30. L’efficacité potentielle de la mésothérapie était analysée statistiquement par la méthode exacte décrite par A’Hern pour les essais de phase II en une étape, 34 succès devaient être observés sur 50 patients inclus. Un succès était défini par une diminution de 30% de l’EVA au repos et à la fonction. Résultats : Nous avons inclus 23 patients atteints d’épicondylite, 2 ont été perdus de vue et 1 exclu. L’EVA moyenne au repos à J0 était de 1,9 (minimum 0 ; maximum 8 ; écart type 2,3). L’EVA moyenne à la fonction du coude à J0 était de 6,7 (minimum 5 ; maximum 8 ; écart type 1,1). L’EVA moyenne au repos à J30 était de 0,5 (minimum 0 ; maximum 3 ; écart type 0,9). L’EVA moyenne à la fonction du coude à J30 était de 2,9 (minimum 1 ; maximum 7 ; écart type 1,7). 18 patients sur 20 ont atteint le seuil de réussite théorique de cette étude. Cela représente 90% de réussite parmi ces 20 inclusions. Plus de la moitié des succès souhaités est atteint. L’objectif de cette étude et d’en obtenir 34/50 donc 16 autres sur les 30 prochaines inclusions soit une réussite minimale restante de 53%. Conclusion : Dans cette étude de phase 2 toujours en cours, les résultats intermédiaires tendent à montrer que la mésothérapie présente une potentielle efficacité sur la douleur du coude en rapport avec l’épicondylite évoluant depuis plus de 6 semaines. Les inclusions et analyses continuent et des accords pourront être autorisés pour des études plus puissantes si cette tendance est confirmée. Abstract : |