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Le CESP dans l'Ouest, un moyen de lutte contre la désertification médicale ? Qui sont les signataires ? Quel avenir ? (CESP in the West of France, a way to fight against medical desertification ? Who are the signatories ? What future ?) Rousset, Margot - (2019-10-24) / Universite de Rennes 1 - Le CESP dans l'Ouest, un moyen de lutte contre la désertification médicale ? Qui sont les signataires ? Quel avenir ?
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Badoul, André Discipline : médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : CESP, zones médicalement sous équipées, médecine générale, mesures incitatives, démographie médicale.
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Résumé : La démographie médicale en France est depuis plusieurs années une préoccupation majeure des autorités. La population des médecins possède un âge moyen de 57.1 ans ; 45% ont plus de 55 ans : la diminution du nombre de médecins généralistes en activité va donc encore s'aggraver dans les prochaines années. Pour pallier à cette situation, l'état a mis en place plusieurs aides, dont le CESP (contrat d'engagement de service public) en 2009, par la loi HPST. Les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire malgré leur attrait climatique et la présence de grandes agglomérations, sont également victimes de la désertification, principalement en zone rurale. L'étude a été réalisée, auprès des signataires du CESP engagés dans les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire, entre février et mars 2018 (externes, internes, médecins remplaçants non thésés, médecins thésés), via un questionnaire anonyme réalisé sur Lime Survey et transmis par mail. L'étude est quantitative, descriptive, et transversale. Les facteurs personnels principaux influençant l'installation sont : le secteur géographique ; et la qualité de vie. Les facteurs professionnels sont : le type de cabinet (groupe, maison de santé pluridisciplinaire) ; l'aménagement du cabinet ; et la présence d'autres confrères. Le CESP représente un plus financier pour 95% des contractants ; il a été signé en 3e cycle pour plus de 50% d'entre eux. Il est un apport financier supplémentaire pour des étudiants en médecine qui envisagent déjà une activité en zone déficitaire. Mais sur 3000 postes proposés, seulement 1692 ont été signés. Pour avoir un impact significatif sur la désertification médicale, l'étude révèle donc qu'il serait intéressant de soutenir la création des maisons médicales ou des MSP, et proposer des stages en zones d'intervention prioritaire aux internes. Abstract : |