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Le choix des méthodes d'observation des cycles comme moyen de régulation des naissances : qu'en est-il en pratique ? (The choice of Fertility Awareness-Based Methods as family planning: what is it in practice ?) Leborgne, Elisabeth - (2019-10-17) / Universite de Rennes 1 - Le choix des méthodes d'observation des cycles comme moyen de régulation des naissances : qu'en est-il en pratique ?
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Givel, Brice Discipline : MEDECINE Classification : Médecine et santé Mots-clés : Contraception, Méthode d’observation des cycles, Planification Familiale Naturelle, Ecologie, Connaissance du corps, féminité, Fécondité responsable, Abstinence périodique, Formation des médecins généralistes
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Résumé : Contexte : Le paysage contraceptif français est en perpétuelle évolution. Les femmes sont de plus en plus intéressées par des méthodes dites « naturelles » de contraception, dont les méthodes d’observation des cycles font partie. Objectifs : Comprendre les raisons du choix de ces méthodes. Identifier les avantages et les inconvénients à leur utilisation. Matériel et méthodes : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été réalisée de février à mai 2019. Quatorze entretiens ont été analysés par théorisation ancrée. Résultats : Les femmes qui choisissaient ces méthodes étaient principalement à la recherche d’une alternative aux méthodes de contraception médicale, sans hormones et sans effets secondaires. Elles avaient souvent un désir de respecter le cycle de la nature et l’environnement, dans une mouvance écologique et féministe globale. Elles voyaient de nombreux avantages à mieux se connaitre, pour elles-mêmes en tant que femme et pour leur couple, appréciant la parité dans la responsabilité de la fécondité. Mais ces méthodes étaient souvent décrites comme contraignantes notamment du fait de l’abstinence sexuelle périodique. Conclusion : Les méthodes d’observation des cycles pourraient trouver leur place dans la palette de contraception proposée en consultation par le médecin généraliste. Il faudrait que les médecins soient plus formés au sujet de ces méthodes afin d’apporter des informations plus complètes à leurs patientes. Abstract : |