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Effets de la distalisation molaire maxillaire sur l'espace postérieur : étude céphalométrique rétrospective (Effects of maxillary molar distalization on posterior space : retrospective cephalometric study) Izabel, Charlotte - (2019-09-26) / Universite de Rennes 1 - Effets de la distalisation molaire maxillaire sur l'espace postérieur : étude céphalométrique rétrospective
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Contamine, Marie Discipline : Chirurgie dentaire Classification : Médecine et santé Mots-clés : Distalisation molaire, Classe II dentaire, Encombrement postérieur, Pronostic d’évolution, 2ème molaire permanente, 3ème molaire permanente.
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Résumé : Introduction : La distalisation molaire maxillaire est une option thérapeutique courante pour corriger les classes II dentaires. Cette étude rétrospective a pour objectif d’analyser les effets de cette distalisation orthodontique sur l’espace postérieur. Matériel et méthodes : 39 patients ayant bénéficié d’un recul maxillaire par distaliseur de Wilson ont été inclus dans l’étude. Leurs téléradiographies de profil d’avant traitement (T0), de post-distalisation (T1) et de fin de traitement (T2) ont été analysées. La quantité de recul et le degré de version molaire en post-distalisation ont pu être quantifié. L’impact du stade d’évolution des 2èmes molaires ainsi que leur risque d’impaction ont pu être estimé. Enfin, l’évolution de l’espace postérieur entre le début et la fin du traitement a été analysée, et un pronostic d’évolution des 3èmes molaires a été émis. Résultats : Les résultats montrent un recul significatif de 2,79mm (±2,26) de la 1ère molaire maxillaire, associé à une version moyenne de 8,18° (±11,96). Le stade de développement des 2èmes molaires aurait un impact minime non significatif sur la version de la 1ère molaire, et notre échantillon ne montre aucune impaction des 2èmes molaires. En fin de traitement, sur les 2,79mm de recul initial, il ne resterait que moins d’un demi millimètre de recul. Conclusion : Le recul molaire maxillaire entrepris par nos thérapeutiques ne semble pas impacter la zone rétro-molaire sur la durée, avec une récidive des effets dentaires obtenus. Face à ce constat, nous pouvons espérer un taux d’impaction des dents de sagesse que légèrement supérieur à celui rencontré dans la population générale. Abstract : |