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Evaluation de la qualité et de la perception de l'information des hommes de plus de 50 ans quant au dépistage du cancer de la prostate, en Morbihan (Evaluation of the quality and perception of information of men over 50 years of age regarding screening for prostate cancer in Morbihan) Kergadallan, Bruno - (2019-03-21) / Universite de Rennes 1 - Evaluation de la qualité et de la perception de l'information des hommes de plus de 50 ans quant au dépistage du cancer de la prostate, en Morbihan
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Tardy, Yann Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Cancer prostate, dépistage, PSA, évaluation, information, patients
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Résumé : OBJECTIF : Le dépistage du cancer de la prostate par le dosage sanguin du PSA reste controversé. Aucune société savante ne préconise de dépistage collectif. Le médecin généraliste doit délivrer une information de qualité au patient sur ce dosage et ses possibles conséquences. Suite à cela, le patient doit être acteur de la décision de le pratiquer ou non. Le patient devrait donc être bien informé, et ce qu’il ait eu ou non un dosage de PSA. Est-ce le cas ? METHODE : Nous avons réalisé un questionnaire destiné aux hommes de plus de 50 ans et l’avons distribué dans 4 cabinets de médecine générale en Morbihan. Nous avons exclu les patients de plus de 75 ans et ceux ayant une pathologie de la prostate. Nous avons réalisé une analyse descriptive puis comparative entre les patients déclarants avoir eu un dosage de PSA et ceux déclarants ne pas en avoir eu. RESULTATS : Notre population était composée de 101 patients. 64% d’entre eux ignoraient l’utilité d’un dosage de PSA. 38 patients avaient eu un dosage de PSA (groupe « PSA dosé ») et 63 n’en avaient pas eu (groupe « PSA non dosé »). Parmi les « PSA dosé » 29% ignoraient l’utilité du dosage contre 86% parmi les « PSA non dosé » (p<0,01). 71% des « PSA dosé » s’estimaient bien informés contre seulement 17% des « PSA non dosé » (OR 11,242 ; p < 0,01). 73% des « PSA non dosé » souhaitaient être mieux informés contre 45% des « PSA dosé » (OR 3,299 ; p < 0,01). Seuls 9% (9 sur 101) et 5% (5 sur 101) des patients connaissaient respectivement la fiche d’information du site Ameli.fr et le prospectus d’aide à la décision fait par l’InCa. CONCLUSION : Les patients sont globalement mal informés en matière de dépistage du cancer de la prostate. Cette information est de très mauvaise qualité lorsqu’ils n’ont jamais eu de dosage de PSA. Les médecins informent plus souvent les patients qu’ils dépistent. Les patients ne connaissent pas les sources institutionnelles existantes. Leur promotion est nécessaire. Abstract : |