Etude de la stabilité des traitements orthodontiques : intérêt des superpositions numériques (Study of the stability of orthodontic treatments: interest of digital models) Morel, Albane - (2018-09-28) / Universite de Rennes 1 - Etude de la stabilité des traitements orthodontiques : intérêt des superpositions numériques Accéder au document :  https://ged.univ-rennes1.fr/nuxeo/site/esupversion...

Langue : Français Directeur(s) de thèse:  Brézulier, Damien Discipline : Chirurgie dentaire Classification : Médecine et santé Mots-clés : Orthodontie, Stabilité, Modèles numériques, Superpositions tridimensionnelles Orthodontie  - Thèses et écrits académiques Imagerie tridimensionnelle  - Thèses et écrits académiques Simulation par ordinateur  - Thèses et écrits académiques Déplacements dentaires orthodontiques  - Stabilité  - Thèses et écrits académiques

Résumé : INTRODUCTION : La stabilité post-traitement orthodontique peut être compromise par deux phénomènes distincts que sont la récidive et la maturation physiologique. L’objectif primaire de cette étude est d’évaluer la stabilité de traitements orthodontiques réalisés au sein de l’UF d’orthodontie du CHU de Rennes. L’objectif secondaire est d’évaluer la satisfaction des patients à l’aide d’un questionnaire. MATERIEL ET METHODES: Les empreintes numériques de fin de traitement (T1) et de réévaluation (T2) étaient superposées et analysées à l’aide de Dental MonitoringTM afin de déterminer précisément la quantité et la nature des déplacements intervenus. RESULTATS : 10 patients ont été recrutés (4 femmes et 6 hommes) et 266 dents ont été analysées. La réévaluation intervenait en moyenne 4,38 ans après la fin du traitement actif. La somme des déplacements millimétriques pour la majorité des dents était de 0,4 mm et pour les déplacements angulaires de 4°. Les dents ayant présenté le plus de déplacements sont les deuxièmes molaires et les incisives latérales maxillaires. Les déplacements allaient dans le sens d’un recul des incisives et d’une diminution de la distance inter-canine. Les premières molaires étaient les dents les plus stables. Le matching inter-arcades (entre T1 et T2) était en moyenne de 52,1% au maxillaire et de 53,9% à la mandibule. CONCLUSION: Il est difficile de différencier la récidive orthodontique du vieillissement physiologique des arcades dentaires. Notre analyse montrait que les déplacements observés étaient non cliniquement significatifs ce qui va dans le sens d’une stabilité des traitements. Abstract :