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Difficultés rencontrées par les médecins généralistes bretons lors du suivi des patients atteints de cancer (Difficulties encountered by Breton general practitioners during the follow-up of cancer patients) Le Moigne, Katia - (2018-02-09) / Universite de Rennes 1 - Difficultés rencontrées par les médecins généralistes bretons lors du suivi des patients atteints de cancer
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Edeline, Julien Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : cancer, médecins généralistes, bretons, difficultés, DCC, IDECC
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Résumé : Introduction. Le cancer est un problème majeur de santé publique auquel les médecins généralistes (MG) sont directement confrontés en première ligne. Les Plans cancer les impliquent fortement en leur attribuant un rôle de pivot central dans le parcours de soins des patients atteints de cancer. L’objectif principal était de recueillir les difficultés ressenties par les MG bretons lors de ce suivi. Méthode. Il s’agissait d’une étude transversale descriptive de type enquête d’opinion et de pratique en médecine générale réalisée de juin à août 2017 avec une relance unique. Un auto-questionnaire en ligne (Internet) a été envoyé à 1328 MG des 4 départements bretons via leur adresse e-mail. Résultats. 142 MG (10,7% des MG sollicités), d’âge moyen 48 ans +/- 11,2 [30-69], dont 80 (56%) hommes ont été inclus dans l’étude. Ils se disaient majoritairement « impliqués à juste titre » dans la plupart des étapes du parcours de soins des patients cancéreux. Cet élan semblait freiné par les difficultés auxquelles ils étaient confrontés, difficultés exprimées surtout par les MG femmes, les moins de 48 ans et les MG travaillant en milieu urbain. Ils participaient peu aux RCP et regrettaient une carence de transmission d'informations utiles et nécessaires au suivi de la part des oncologues. Ils reconnaissaient à 84% avoir besoin d'une formation complémentaire mais n'étaient que 32% à projeter d'en suivre une. Ils utilisaient et appréciaient la messagerie électronique cryptée. Seule une minorité connaissait le dossier communicant de cancérologie (DCC) et avait déjà travaillé avec des infirmiers/ères de coordination en cancérologie (IDECC). Les différents outils de communication étaient perçus comme de bons moyens de faciliter la coordination interprofessionnelle. Conclusion. Bien que les MG aient un rôle central dans la coordination du parcours de soins des patients cancéreux, leur volonté d’implication est freinée par certaines difficultés. La généralisation du DCC, la mise en place d'une ligne téléphonique d'astreinte pour demande d’avis spécialisé via des plateformes territoriales d’appui, l'intégration d'un stage étudiant obligatoire en cancérologie sont des pistes d'amélioration méritant réflexion pour pallier aux difficultés de la pratique quotidienne des MG en cancérologie. Abstract : |