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Facteurs prédictifs d’échec après insémination
intra-utérine dans l’infertilité inexpliquée
(Predictive factors for pregnancy failure after intrauterine insemination in unexplained infertility) Bourriquen, Maude - (2017-12-21) / Universite de Rennes 1 - Facteurs prédictifs d’échec après insémination intra-utérine dans l’infertilité inexpliquée
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Langue : Anglais Directeur(s) de thèse: Duros, Solène Discipline : gynécologie obtétrique Classification : Médecine et santé Mots-clés : insémination intra utérine, stimulation ovarienne, taux de grossesse clinique, nombre de follicules dominants, stimulation bifolliculaire.
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Résumé : Actuellement, l’infertilité touche 48,5 millions de couples dans le monde dont 8 à 37% sont des infertilités inexpliquées. La réalisation de 4 à 6 cycles d’insémination intra-utérine (IIU) est recommandée en première intention. Le parcours d’infertilité peut être long et difficile pour les couples et l’abandon est une cause importante d’échecs en Assistance Médicale à la Procréation. La réalisation d’IIU répétées peut retarder et épuiser un couple avant un passage en Fécondation in vitro (FIV). L’objectif de l’étude est de rechercher des facteurs prédictifs d’échec en insémination intra-utérine dans l’infertilité inexpliquée. Dans une étude rétrospective monocentrique de Février 2008 à Décembre 2014 au CHU de Rennes, l’ensemble des couples présentant un bilan de fertilité normal étaient inclus. Les IIU, au maximum de six, étaient réalisées avec stimulation ovarienne par gonadotrophines, le déclenchement de l’ovulation par hCG recombinante devant 1 à 3 follicule(s) supérieur(s) à 18 mm. Le critère de jugement principal était la grossesse clinique (activité cardiaque en échographie à 7 SA). 905 cycles d’IIU ont été réalisés sur 251 couples inclus avec 93 grossesses cliniques (10.2% par cycle) obtenues en moyenne après la 2,5ème IIU. Il n’y avait pas de différence concernant les caractéristiques des patients. La dose totale de FSH administrée (404,4 +/- 165,3 versus 332,3 +/- 164,7, p=0,0009) et le nombre de follicules dominants (1,7 +/- 0,7 versus 1,5 +/- 0,7, p=0,0135) étaient significativement plus important dans le groupe grossesse en analyse univariée et multivariée. Une dose de FSH faible et le nombre de follicules dominants <2 constituent des facteurs prédictifs d’échec de l’IIU. Abstract : Currently, infertility affects 48.5 million couples worldwide, of which 8 to 37% are unexplained infertility. The completion of 4 to 6 cycles of intrauterine insemination (IUI) is recommended as first line. The infertility course can be long and difficult for couples and abandonment is a major cause of failures in medical assistance to procreation. Repeated IUI can delay and deplete a couple before in vitro fertilization (IVF). The objective of the study is to look for predictors of failure in intrauterine insemination in unexplained infertility. In a single university medical center a retrospective study from February 2008 to December 2014 at Rennes University Hospital, all couples with normal fertility status were included. Up to six IUIs were performed with ovarian stimulation with gonadotropins, with ovulation triggering by recombinant hCG in front of 1 to 3 follicle(s) greater than 18 mm. The primary endpoint was clinical pregnancy (cardiac activity on 7 SA ultrasound). 905 cycles of IUI were performed on 251 couples included with 93 clinical pregnancies (10.2% per cycle) obtained on average after the 2.5th IUI. There was no difference in the characteristics of the patients. The total dose of FSH administered (404.4 +/- 165.3 versus 332.3 +/- 164.7, p = 0.0009) and the number of dominant follicles (1.7 +/- 0.7 versus 1.5 +/- 0.7, p = 0.0135) was significantly greater in the pregnancy group in univariate and multivariate analysis. A low dose of FSH and the number of dominant follicles <2 are predictive factors for IUI failure. |