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Réponse ovarienne à la stimulation par gonadotrophines chez les patientes en surpoids et obèses (Ovarian response to stimulation by gonadotropins in overweight and obese patients) Andre, Hélène - (2017-10-19) / Universite de Rennes 1 - Réponse ovarienne à la stimulation par gonadotrophines chez les patientes en surpoids et obèses
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Ravel, Célia Discipline : Endocrinologie Classification : Médecine et santé Mots-clés : surpoids, obésité, Assistance Médicale à la Procréation, stimulation ovarienne, cinétique de l’œstradiol
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Résumé : Contexte : L’obésité est une épidémie en plein essor, responsable notamment de troubles de la reproduction reposant sur des mécanismes variés. Objectif : Cette étude a pour objectif d’évaluer l’effet du surpoids et de l’obésité sur la réponse ovarienne à la stimulation par gonadotrophines, en particulier sur la cinétique des taux d’œstradiol. Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective a été réalisée entre janvier 2008 et décembre 2016. Elle a étudié 2110 patientes ayant bénéficié d’une stimulation ovarienne, par protocoles agonistes ou antagoniste, pour FIV, FIV-ICSI ou don d’ovocytes. Les patientes ont été réparties en quatre groupes d’IMC selon la classification de l’Organisation Mondiale de la Santé (IMC < 18.5, 18.5 à 24.99, 25 à 29.99 et > 30 kg/m2). Le critère de jugement principal était la cinétique des taux d’œstradiol en début de stimulation, définie comme le rapport entre deux dosages : taux d’œstradiol au premier contrôle et taux d’œstradiol de base. Les critères de jugement secondaires étaient le taux d’œstradiol maximal obtenu avant la ponction, et le nombre d’ovocytes recueillis. Résultats : La réponse ovarienne au premier contrôle est différente selon le protocole utilisé. Ainsi, sous protocoles agonistes, les patientes en surpoids et obèses répondent significativement mieux à la stimulation que les patientes avec un IMC normal (p = 0.0196 et p = 0.0036 respectivement). Au contraire, sous protocole antagoniste, les patientes obèses ont une moindre cinétique de l’œstradiol que celles avec un IMC normal (p = 0.0098). Cependant, le taux d’œstradiol maximal obtenu et le nombre d’ovocytes ponctionnés ne sont pas statistiquement différents en fonction des groupes d’IMC, et ce quel que soit le protocole utilisé. Conclusion : Cette étude montre une différence significative de cinétique de l’œstradiol chez les patientes en surpoids et obèses, par rapport aux patientes avec un poids normal, au premier contrôle de stimulation. Cette différence initiale dépend du type de protocole utilisé et semble ensuite rattrapée par l’adaptation ultérieure des doses. Abstract : |