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Connaissance, utilisation et facteurs influençant la prescription en Dénomination Commune Internationale chez les internes de médecine générale de la faculté de Rennes (Appreciation of the knowledge, use and factors influencing International Nonproprietary Names prescription with Rennes university's medical students) Garin, Anaëlle - (2017-10-31) / Universite de Rennes 1 - Connaissance, utilisation et facteurs influençant la prescription en Dénomination Commune Internationale chez les internes de médecine générale de la faculté de Rennes
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Samzun, Jean-Louis Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Dénomination commune internationale, DCI, prescription, Internes de médecine générale
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Résumé : Objectif : Utilisation, connaissance et facteurs influençant la prescription en Dénomination Commune Internationale chez les internes de médecine générale (IMG) de la faculté de Rennes. Méthode : Etude transversale descriptive par questionnaire. Résultats : 72 internes ont répondu. L’obligation de prescription en DCI depuis le 01/01/2015 est connue de seulement 54.2%. Mais 95.8% sont favorables à la DCI, pour son uniformisation et l’universalité des prescriptions (97.2%), l’indépendance vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique (80.6%) et une meilleure connaissance des traitements (66.7%). Les principaux obstacles ressentis sont les patients (76.4%) et le manque de connaissance (69.4%). Ils sont 97.2% à en connaitre le principe mais seulement 41.7% connaissent l’existence du segment-clé, qui pourtant la défini. La formation à la DCI est insuffisante pour 88.9% des internes. Pour l’améliorer, un enseignement en DCI est attendu (81.3%), une incitation pendant les stages (68.8%) et la présence de cours dédiés pendant l’internat (64.1%) et l’externat (56.3%). Le stage praticien permet une augmentation de la DCI pour 29.5% mais le SASPAS n’induit pas de modification des habitudes chez 72.7%. Les IMG utilisent principalement la DCI lors de renouvellement de traitement déjà exprimé ainsi (95.8%) et lors de son introduction dans les pathologies chroniques (68.1%) et aigue (56.9%). Les logiciels d’aide à la prescription sont aidants pour 73.1% même si 47.2% les trouvent inadaptés. Les visiteurs médicaux influencent la prescription en nom de marque pour 60.9% des 31.9% qui les reçoivent. Les revues médicales influenceraient 64.2% des IMG pour l’utilisation de la DCI. Conclusion : Les internes interrogés utilisent peu la DCI, principalement à cause d’un manque de connaissance, lié à un déficit d’apprentissage, et une réticence ressentie de la part des patients. Les logiciels d’aide à la prescription, les visiteurs médicaux et les revues médicales paraissent jouer un rôle modeste. Abstract : |