Prise en charge des urgences bucco-dentaires en médecine générale : évaluation des pratiques en Ille-et-Vilaine (Management of dental emergencies by general practitionners : evaluation of practices in "Ille-et-Vilaine") Saillard, Charlène - (2017-03-31) / Universite de Rennes 1 - Prise en charge des urgences bucco-dentaires en médecine générale : évaluation des pratiques en Ille-et-Vilaine
| |||
Langue : Français Directeur(s) de thèse: Tattevin, Françoise Discipline : Médecine Générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Douleur dentaire, pulpite, infection dentaire, dent expulsée, hémorragie dentaire
| |||
Résumé : Contexte : Les médecins généralistes sont amenés à prendre en charge les urgences bucco-dentaires, qu’il s’agisse d’un souci d’accès aux soins ou d’un choix délibéré du patient. Des connaissances dans ce domaine sont indispensables en tant que principal acteur de premier recours. Objectif : Cette étude avait pour objectif d’évaluer leur conduite diagnostique et thérapeutique en situation d’urgence bucco-dentaire. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive et transversale, par le biais d’un questionnaire adressé en ligne aux médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine ayant accepté de fournir leur adresse mail au Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins (CDOM). Résultats : Parmi les 541 médecins généralistes contactés en juin 2016, 85 ont accepté de répondre au questionnaire, soit un taux de participation de 15.7%. Cette étude souligne une fréquence non négligeable de consultations pour motif bucco-dentaire, quelle que soit la proximité avec un cabinet dentaire ou le Centre de Soins Dentaires (CSD), une prédominance d’examens endobuccaux simples pratiqués et quelques méconnaissances thérapeutiques. Elle révèle un recours trop systématique à l’antibiothérapie et aux AINS malgré les recommandations et leurs effets délétères pour le patient, et quelques ignorances pratiques quant à l’expulsion dentaire. Alors que la très grande majorité met en cause une formation initiale insuffisante dans ce domaine, la moitié d’entre eux accepterait une formation complémentaire. Conclusion : Cette étude a montré quelques lacunes dans la prise en charge des urgences bucco-dentaires les plus fréquentes par les médecins généralistes, mais aussi une volonté de combler ces carences. Abstract : Context: General Practitionners take in charge dental emergencies, due to difficulties to find a dentist or to the patient’s choice. Knowledge on this topic is necessary for a main primary care actor. Object: The purpose of this study is to evaluate the GP’s attitude in diagnosing and treating dental emergencies. Method: It is a quantitative, descriptive and transversal study, which used a questionnaire sent by mail to the GPs of the « Ille et Vilaine » department who communicated their mail address to the CDOM (Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins). Results: Among the 541 general practitioners contacted in June 2016, 85 accepted to answer the questionnaire, which shows a participation rate of 15,7%. This study highlights a certain tendancy in consultating for dental motives, regardless of the distance to a dentist or a Dental Care Center, a majority of simple oral examinations, mainly with young female doctors, and a certain lack of knowledge in therapeutics. It reveals that GPs almost systematically resort to the prescription of antibiotics and non steroïd anti inflammatories, despite recommandations, and the adverse effects on the patient, and a lack of pratical knowledge about dental expulsion. Although most of the GPs of this study regret a weak initial training on this topic, only half of them seem interested in an additional training. Conclusion: This study underlines some gaps in the management of dental emergencies by GPs, and their wish to correct them. |