Dépistage du diabète gestationnel en Ille-et-Vilaine : un effet certain du D.I.U. de gynécologie obstétrique pour le médecin généraliste sur la bonne application des recommandations (Screening for gestational diabetes in Ille-et-Vilaine : a positive impact of the diploma of gynecology and obstetrics for the GP in the good application of practice guidelines) Cros, Thibaut - (2016-10-17) / Universite de Rennes 1 - Dépistage du diabète gestationnel en Ille-et-Vilaine : un effet certain du D.I.U. de gynécologie obstétrique pour le médecin généraliste sur la bonne application des recommandations
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Thébault, Nathalie Discipline : médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : Dépistage, Diabète gestationnel, Médecin généraliste, Recommandations, Evaluation des pratiques
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Résumé : INTRODUCTION. En 2010 le collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) et la Société Francophone du Diabète (SFD) publiait des recommandations pour le dépistage du diabète gestationnel (DG). Ces recommandations préconisaient de cibler le dépistage selon des facteurs de risque. Il consistait en une glycémie à jeun (GAJ) au premier trimestre et une hyperglycémie provoquée par voie orale avec 75g de glucose (HGPO 75g) entre 24 et 28 semaine d’aménorrhée (SA). En 2013 une étude des pratiques dans le département du Morbihan retrouvait 5,5% de pratiques conformes aux recommandations. L’objectif de notre étude était de faire l’état des lieux des pratiques actuelles en 2016, et de rechercher des facteurs influençant la bonne mise en pratique des recommandations. METHODE. Etude quantitative, observationnelle, transversale des pratiques du dépistage du DG par les médecins généraliste d’Ille-Et-Vilaine par questionnaire électronique 5 ans après la publication des recommandations. Analyse statistique des données après classement des réponses en deux groupes : conformes et non conformes aux recommandations. RESULTATS. Sur les 126 questionnaires analysés 12,7% des pratiques étaient conformes aux recommandations, 28,2% des médecins dépistaient de manière systématique. Dans les pratiques non conformes les facteurs de risque âge et IMC étaient cités respectivement par 75,7% et 64,9% des médecins pratiquant un dépistage ciblé. La moyenne d’âge dans les groupes conformes vs non conformes était de 38,8 vs 44,9(p=0,0290). Une formation validée en gynécologie obstétrique était déclarée pour 62,5% des médecins aux pratiques conformes vs 20,9% dans l’autre groupe (p=0,0004). CONCLUSION : Les recommandations sont peu appliquées de manière conforme. Un rappel organisé sur leurs justifications, la stratégie et les facteurs de risques pourrait améliorer la situation. Une étude de grande envergure en France évaluant une stratégie ciblée vs systématique avec les seuils actuels permettrait de trancher en faveur de la meilleure stratégie. Abstract : |