| Exploration du trait émotionnel par l’auto-questionnaire « Trait Emotional Intelligence Questionnaire » dans la maladie de Parkinson (Trait emotional intelligence in Parkinson’s disease assessed using the TEIQue-SF) Pegat, Benoit - (2016-04-29) / Universite de Rennes 1 - Exploration du trait émotionnel par l’auto-questionnaire « Trait Emotional Intelligence Questionnaire » dans la maladie de Parkinson
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Sauleau, Paul Discipline : DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MEDECINE Classification : Médecine et santé Mots-clés : Maladie de Parkinson, Trait émotionnel, Intelligence Emotionnelle, TEIQue-SF
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Résumé : Contexte: Depuis plus de 20 ans ont été mis en évidence des troubles émotionnels dans la maladie de Parkinson (MP) grâce à de nombreuses expériences mesurant certaines compétences cognitives émotionnelles. Peu d’études existent sur les traits émotionnels de personnalité. Objectif: Examiner le trait émotionnel dans la MP avec l’auto-questionnaire du trait émotionnel forme courte (TEIQue-SF). Méthodes: 50 patients atteints de MP ont été comparés à 68 contrôles sains (HC). Une batterie d’examen psychiatrique a permis d’exclure des patients dépressifs ou apathiques. L’échelle d’inventaire d’anxiété (STAI) et les matrices de l’échelle adulte de Wechsler (WAIS) ont été réalisées pour contrôler les possibles facteurs confondants. Nous avons comparé le trait émotionnel global et les 4 sous-scores du TEIQue-SF et réalisé des corrélations sur les caractéristiques de la maladie. Résultats: Les patients atteints de MP ont un trait émotionnel global diminué par rapport aux sujets sains (MP : 144.3 vs. HC : 151.4, p = 0.025) et diminué sur les sous-score « Bien-être » (p = 0.024) et « Sociabilité » (p = 0.024). Les femmes parkinsoniennes sont plus impactées que les hommes notamment sur les facteurs « Bien-être » (p = 0.048) et « Self-control » (p = 0.026). Le trait global et l’apathie sont inversement corrélés (r = -0.36, p = 0.014). Il est aussi inversement corrélé à la sévérité de la maladie: UPDRS III “on” (r = -0.30, p = 0.047), et Hoehn et Yahr “off”(r = - 0.34, p = 0.021). Conclusions: Les résultats indiquent une diminution du trait émotionnel dans la maladie de Parkinson, qui prédomine sur l’expressivité et la sensibilité émotionnelle. La diminution du trait est plus importante chez les femmes. Les facteurs associés que sont la dépression, l’anxiété et/ou l’apathie peuvent expliquer une partie de cette atteinte du trait émotionnel. L’impact de la diminution des compétences cognitives émotionnelles est également discuté. Abstract : Background: Impairment in emotional processing has been highlighted for 20 years in Parkinson’s disease (PD) with many experiments of emotional competencies. By contrast, only a few study exist about emotional personality traits. Objective: To investigate trait emotional intelligence (EI) in PD using self-report Trait Emotional Intelligence Questionnaire Short Form (TEIQue-SF). Methods: Fifty patients with PD were compared to sixty-eight healthy controls (HC). A large psychiatric assessment allowed exclusion of patients with depression or apathy. The State-Trait Anxiety Inventory form Y (STAI) and the Wechsler Adult Intelligence Scale fourth edition (WAIS) were also performed to control for possible confounding factors. We compared the Global trait EI and the 4 factors of EI between both groups and performed correlation studies with PD characteristics. Results: Patients with PD had a lower global trait EI (PD 144.3 vs. HC 151.4, p = 0.025) and lower Well-Being (p = 0.024) and Sociability factors (p = 0.024). Women with PD were more impacted than men in Well Being (p = 0.048) and Self Control factors (p = 0.026). Negative correlations were observed between trait EI and apathy score (LARS-SF) (r = -0.36, p = 0.014) and with disease severity: Unified Parkinson’s Disease Rating Scale III “on” state (r = -0.30, p = 0.047) and Hoehn and Yahr scale “off” state (r = - 0.34, p = 0.021). Conclusions: Results indicate a lower trait EI in patients with PD, especially in women, increasing with disease severity. Specifically, patients with PD present a lower emotional expressivity and sensibility than healthy people. Associated factors like anxiety, depression or apathy may explain part of these results. | |||