Place de L’automédication dans la prise en charge en soins Primaires des Tendinopathies chez les sportifs pratiquant la course à Pied
(The Role of Self-Medication in the Primary Care Management of Tendinopathy in runners)

Diot, Hugo - (2025-05-15) / Universite de Rennes - Place de L’automédication dans la prise en charge en soins Primaires des Tendinopathies chez les sportifs pratiquant la course à Pied

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Langue : Français

Directeur(s) de thèse:  Basaïa Lemaire, Anaïs

Discipline : Medecine

Classification : Médecine et santé

Mots-clés : Automédication, Tendinopathie, Coureurs amateurs, Effets indésirables, Soins primaires, Compléments alimentaires
Tendinite
Automédication  - Effets secondaires
Ténopathies  - Thérapeutique‎
Sportifs‎--Lésions et blessures
Coureurs
Soins de santé primaires


Résumé : Contexte : La course à pied, pratique sportive en pleine expansion, s'accompagne d'un risque accru de tendinopathies, qui soulèvent des interrogations quant à l'utilisation de l'automédication chez les sportifs amateurs. Objectif : L'étude vise à explorer les pratiques d'automédication pour évaluer leur place dans la prise en charge en soins primaires des tendinopathies chez les coureurs amateurs en Bretagne. Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale quantitative. Un questionnaire a été diffusé auprès des coureurs amateurs bretons. Résultats : Nous avons récolté un total de 414 réponses. 80% ont déjà subit une blessure. Environ 65 % des répondants ont recours à l'automédication pour gérer les tendinopathies. Il n’y a pas de différence significative entre les groupes concernant la prévalence de l’Automédication. Parmis les coureurs qui s’automédiques, les femmes seraient plus susceptibles d’utiliser les AINS, paracétamol et tramadol/morphine que les hommes. 29% Informent leur médecin de leur pratique de l’automédication. Conclusion : L'automédication est une pratique répandue chez les coureurs, elle ne semble pas être influencée par des critères classiques comme l’âge ou l’expérience. Elle traduit une volonté de s’autonomisée en matière de santé. Mais les risques liés à cette pratique invitent à la réflexion sur le système d’information et le rôle du médecin traitant.

Abstract : Background: Running, a rapidly growing sport, is associated with an increased risk of tendinopathy, raising questions about the use of self-medication among amateur athletes. Objective: This study aims to explore self-medication practices to assess their role in the primary care management of tendinopathy among amateur runners in Brittany. Method: This was a quantitative cross-sectional study. A questionnaire was distributed to amateur runners in Brittany. Results: A total of 414 responses were collected. 80% had previously sustained an injury. Approximately 65% of respondents used self-medication to manage tendinopathy. No significant difference was found between groups regarding the prevalence of self-medication. Among runners who self-medicate, women were more likely than men to use NSAIDs, paracetamol, and tramadol/morphine. 29% informed their doctor about their self-medication practices. Conclusion: Self-medication is a widespread practice among runners and does not appear to be influenced by traditional factors such as age or experience. It reflects a desire for greater autonomy in health management. However, the risks associated with this practice call for reflection on the health information system and the role of the general practitioner.