Perceptions et pratiques de prescription du traitement hormonal de la ménopause par les médecins généralistes : étude quantitative en région Bretagne (Perceptions and prescribing practices of hormonal treatment for menopause by general practitioners: quantitative study in the Brittany region) Le Roux, Isabelle - (2024-11-26) / Universite de Rennes - Perceptions et pratiques de prescription du traitement hormonal de la ménopause par les médecins généralistes : étude quantitative en région Bretagne
| |||
Langue : Français Directeur(s) de thèse: Texier-Legendre, Gaëlle Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Ménopause, traitement hormonal, réticences, soins primaires
| |||
Résumé : Le syndrome climatérique résultant de la carence oestrogénique de la ménopause peut considérablement altérer la qualité de vie des patientes et le traitement hormonal de la ménopause (THM) est le traitement recommandé en première intention par les sociétés savantes françaises. Malgré cela son taux de prescription reste faible en France. L’objectif de ce travail est d’étudier les perceptions et pratiques de prescription des médecins généralistes de la région afin d’identifier des freins éventuels et de proposer des pistes d’amélioration. Nous avons réalisé une étude quantitative descriptive observationnelle à l’aide d’un questionnaire diffusé en ligne aux médecins généralistes via les Conseils de l’ordre des médecins de chaque département de la région Bretagne ainsi que par le réseau social Facebook. Une fiche pratique était à disposition des répondants en fin de questionnaire. 147 questionnaires ont pu être exploités et analysés. Notre population était composée d’une très large majorité de femme et pour moitié exerçait en tant que remplaçant. Les réponses obtenues ont permis de mettre en évidence des perceptions erronées, avec une méconnaissance des bénéfices et indications du THM ainsi qu’une surestimation des risques et contre-indications. Ils sont 71% des médecins interrogés à se déclarer réticents à sa prescription et ce chiffre tend à diminuer avec l’âge du médecin. Le taux de prescription au sein de notre échantillon est de 36%, ce qui est surestimé et non représentatif de la population étudiée, en lien avec un biais de sélection par l’attrait pour le sujet de ce travail. Seulement 10% des répondants se déclare assez formé sur le sujet et il apparait primordial de pouvoir améliorer cette situation afin que les symptômes de la ménopause relevant d’un suivi médical puissent être pris en charge en médecine générale. Ce travail confirme les réticences encore très présentes des médecins généralistes envers le THM. Il permet d’envisager certaines pistes d’amélioration notamment au niveau de la formation des futurs médecins en intégrant les données des dernières études ainsi que de la communication sur la prise en charge de la ménopause en médecine générale. Abstract : Climacteric syndrome resulting from estrogen deficiency of the menopause can significantly affect patients's quality of life and treatment menopausal hormonal treatment (MHT) is the recommended first-line treatment by French learned societies. Despite this, its prescription rate remains low in France. The objective of this work is to study perceptions and prescribing practices of the general practitioners in the region in order to identify possible obstacles and to propose avenues for improvement. We conducted a quantitative descriptive observational study using a questionnaire distributed online to general practitioners via the Councils of the doctors from each department of the Brittany region and through the social network Facebook. A practical guide was available to respondents at the end of the questionnaire. 147 questionnaires were used and analysed. Our population was composed of a very large majority of women and half worked as a substitute. The responses obtained allowed to highlight erroneous perceptions, with a lack of knowledge of the benefits and indications of MHT as well as an overestimation of risks and contraindications. They are 71% of the interviewed doctors to declare themselves reluctant to prescribe it and this figure tends to decrease with age of the doctor. The prescription rate within our sample is 36%, which is overestimated and not representative of the population studied, related to a selection bias by the attraction to the subject of this work. Only 10% of respondents said they were sufficiently trained on the subject and it appears essential to be able to improve this situation so that the symptoms of menopause requiring medical follow-up can be managed in general medicine. This work confirms the still very present reticence of general practitioners towards MHT. This work confirms the still very present reticence of general practitioners towards MHT. It allows us to consider some areas of improvement, particularly in the training of future doctors by integrating data from the latest studies as well as communication on managing menopause in general medicine. |