Attentes, freins et motivations des oncologues à communiquer et intégrer les médecins généralistes dans la prise de décision de thérapeutiques palliatives (Expectations, obstacles and motivations of oncologists to communicate and integrate general practitioners in palliative therapy decision-making) Meneu, Hugo - (2024-01-18) / Universite de Rennes - Attentes, freins et motivations des oncologues à communiquer et intégrer les médecins généralistes dans la prise de décision de thérapeutiques palliatives
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Roger, Samuel Discipline : Medecine generale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Soins palliatifs, Oncologues, Médecine générale, Recherche qualitative, Prise de décision partagée
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Résumé : Introduction : Les médecins généralistes jouent un rôle important dans les soins palliatifs. Le manque de communication ville-hôpital rend leur exercice difficile. L’objectif de notre étude était ainsi d’explorer les attentes, les freins et motivations des oncologues à la communication avec les médecins généralistes et à leur intégration dans le contexte de prise de décision de thérapeutique palliative exclusive. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés de onze médecins exerçant au sein d’un Centre de Lutte Contre le Cancer. Un dispositif de prise de décision partagée avec le médecin généraliste sur les thérapeutiques palliatives exclusives leur avait été préalablement proposé. Résultats : La communication avec les médecins généralistes est très différente selon les oncologues allant d’une simple information à une véritable collaboration. Une décision partagée sur les thérapeutiques palliatives exclusives est utile pour certains oncologues. D’autres sont freinés par une implication très variable des médecins généralistes dans les soins d’oncologie avec la crainte d’un appel non-contributif. Une connaissance insuffisante du rôle du médecin généraliste et des difficultés à les joindre limite aussi cette collaboration. Conclusion : Il semble essentiel d’intégrer les médecins généralistes dès le début du parcours de soins d’oncologie par une transmission d’informations adaptée et plus directe, et une définition des rôles plus claire entre oncologues et médecins généralistes. Une formation des oncologues sur les rôles de la médecine générale comme l’organisation de formations en oncologie à destination des médecins généralistes permettraient de mieux se connaître. Une décision partagée de soins palliatifs trouverait sa place dans ce contexte. Abstract : Introduction: General practitioners play an important role in palliative care. The lack of outpatient-hospital communication makes their exercise difficult. The objective of our study was thus to explore the expectations, obstacles and motivations of oncologists in communicating with general practitioners and their integration in the context of decision-making for exclusive palliative therapy. Method: Qualitative study using semi-directed individual interviews with eleven doctors working in a Cancer Center. A shared decision-making system with the general practitioner on exclusive palliative therapies had previously been offered to them. Results: Communication with general practitioners is very different depending on oncologists, ranging from simple information to real collaboration. A shared decision on exclusive palliative therapies is useful for some oncologists. Others are hampered by a very variable involvement of general practitioners in oncology care with the fear of a non-contributory call. Insufficient knowledge of the role of the general practitioner and the difficulties in contacting them also limits this collaboration. Conclusion: It seems essential to integrate general practitioners from the start of the oncology care pathway through an adapted and more direct transmission of information, and a clearer definition of roles between oncologists and general practitioners. Training oncologists on the roles of general medicine, as well as the organization of oncology training for general practitioners, would allow us to get to know each other better. A shared decision on palliative care would find its place in this context. |