Le rôle du médecin généraliste dans la promotion aux gestes de premiers secours en zone déficitaire, exemple du Centre Bretagne : motivations, freins et mise en pratique, une étude qualitative (The role of the general practitioner in promoting first aid in deficit areas, example of Central Brittany: motivations, obstacles and practical application, a qualitative study) Chaïb, Margaux - (2023-10-26) / Universite de Rennes - Le rôle du médecin généraliste dans la promotion aux gestes de premiers secours en zone déficitaire, exemple du Centre Bretagne : motivations, freins et mise en pratique, une étude qualitative
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Mezonnet, Nicole Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : premiers secours, médecine générale, prévention, promotion de la santé, recherche qualitative
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Résumé : Introduction : La formation aux gestes de premiers secours est insuffisante en France alors que l’éducation du public est le point clé de l’amélioration de la survie. Des mesures se mettent en place ces dernières années mais la population reste peu sensibilisée. L’objectif de l’étude était d’interroger les médecins généralistes sur le rôle de prévention qu’ils pourraient avoir dans la promotion aux gestes de premiers secours. Méthode: Étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisée auprès de douze médecins généralistes exerçant en Centre Bretagne, territoire déficitaire. Recrutement par échantillonnage raisonné de décembre 2022 à avril 2023, jusqu’à saturation des données. Analyse des données selon une méthode inspirée de la « théorisation ancrée ». Résultats : Les médecins généralistes ont un sentiment de n’être eux-mêmes pas assez formés aux GPS. Ils sont peu sollicités par leurs patients sur des questions concernant la formation aux GPS, quand ils le sont c’est la plupart du temps secondairement à une situation d’urgence vécue de façon traumatisante par leur patient. Plusieurs façons de promouvoir cette formation ont été mises en avant, en particulier en ciblant des populations et des moments propices dans le parcours de soins. Des outils et une politique de santé publique sont nécessaires pour aider les médecins généralistes dans cette action. Conclusion : A travers la mission de médecine préventive, les médecins généralistes pensent avoir un rôle à jouer dans la promotion aux GPS de leurs patients. Pour les aider, il est nécessaire que les institutions publiques œuvrent à travers des campagnes de sensibilisation et la création et mise à disposition d’outils. Il serait intéressant de mettre en place ce conseil minimal via des médecins généralistes volontaires et d’en étudier les répercussions, peut-être à travers les nouvelles consultations spécifiques de prévention annoncées par le gouvernement. Abstract : Introduction: Training in first aid gestures is insufficient in France while public education is the key point for improving survival. Measures have been put in place in recent years, but the population remains little aware. The objective of the study was to question general practitioners on the preventive role they could have in promoting first aid gestures. Method: Qualitative study by semi-directed interviews carried out with twelve general practitioners practicing in Center Brittany, a territory with a deficit. Recruitment by purposive sampling from December 2022 to April 2023, until data saturation. Data analysis using a method inspired by “grounded theory”. Results: General practitioners feel that they themselves are not sufficiently trained in GPS. They are seldom solicited by their patients on questions concerning GPS training, when they are it is most of the time secondary to an emergency experienced in a traumatic way by their patient. Several ways to promote this training have been put forward, particularly by targeting populations and favorable moments during care. Tools and a public health policy are needed to help general practitioners in this action. Conclusion: Through the mission of preventive medicine, general practitioners believe they have a role to play in promoting GPS for their patients. To help them, it is necessary that public institutions work through awareness campaigns and the creation and provision of tools. It would be interesting to set up this minimal advice via voluntary general practitioners and to study its repercussions, perhaps through the new specific prevention consultations announced by the government. |