Connaissance en contraception et influence du genre : étude observationnelle quantitative multicentrique chez des lycéen.ne.s de 14 à 20 ans dans 6 lycées bretons (Connaissance en contraceptContraception knowledge and gender influence : an observational quantitative multicenter study among students aged from 14 to 20 from 6 high schools in Bretagne (France)) Cadieu, Théo - (2023-09-26) / Universite de Rennes - Connaissance en contraception et influence du genre : étude observationnelle quantitative multicentrique chez des lycéen.ne.s de 14 à 20 ans dans 6 lycées bretons
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Bourriquen, Maude Discipline : Médecine Générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Contraception, connaissance, genre, lycéen.ne.s, quantitatif
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Résumé : Contexte. Les moins de 25 ans sont fréquemment touchés par les IVG et les IST. L’amélioration de leurs connaissances en contraception pourrait permettre d’en minimiser les risques. Peu d’études s'intéressent aux connaissances des jeunes hommes. Objectifs. Rechercher une différence de niveau de connaissance en contraception selon le genre. Identifier les profils à risque de bas niveau de connaissance. Méthode. Étude transversale, quantitative, observationnelle, multicentrique, descriptive et analytique. 727 lycéen.ne.s interrogé.e.s, de 14 à 20 ans, dans 6 lycées bretons. Données recueillies par questionnaire individuel. Niveau de connaissance en contraception quantifié par un score. Descriptions statistiques et analyses bivariées (risque ɑ = 5%). Résultats. 695 questionnaires analysés. Le groupe femme a une moyenne (8,5) au score de niveau de connaissance significativement plus élevée (p < 0,001) que celle du groupe homme (7,4), et que celle du groupe non binaire (7,0 ; p < 0,01). D’autres variables que le genre féminin influencent positivement la moyenne du score : lycée privé (p < 0,001), filière générale (p < 0,001), niveau Première (p < 0,01), BAC +2 envisagé (p < 0,04), lycéen.ne.s estimant ne pas manquer d'information (p < 0,03), discussions contraception dans la famille (p < 0,01), diversités des sources d’information (p < 0,05), consultation contraception avec un professionnel de santé (p < 0,001), idée claire des consultations CSS et PF (p < 0,001), absence de grossesse avant 20 ans dans la fratrie (p < 0,01). Conclusion. Chez les lycéen.ne.s de 14 à 20 ans, les femmes ont un niveau de connaissance en contraception supérieur à celui des hommes. Ce résultat incite à la mise en place d’actions destinées aux jeunes hommes. Les autres variables identifiées faciliteront le dépistage des jeunes à risque de bas niveau de connaissance. Elles permettront de prioriser les classes à couvrir par les interventions scolaires. Abstract : |