Place des directives anticipées dans les éléments participant à la prise de décision en fin de vie en EHPAD lors de la deuxième vague épidémique COVID : étude qualitative auprès de médecins d’Ille-et-Vilaine (Place of advance directives in the elements involved in end-of-life decision-making in nursing homes during the second COVID-19 epidemic wave: qualitative study with doctors from Ille-et-Vilaine) Chéreau, Estelle - (2022-11-24) / Universite de Rennes 1 - Place des directives anticipées dans les éléments participant à la prise de décision en fin de vie en EHPAD lors de la deuxième vague épidémique COVID : étude qualitative auprès de médecins d’Ille-et-Vilaine
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Thirion, Rémy Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : COVID, EHPAD, directives anticipées, fin de vie, prise de décision
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Résumé : Introduction : Les Directives Anticipées (DA) sont peu utilisées par les français et notamment les résidents d’EHPAD. Lors de l’épidémie de COVID, les médecins ont dû faire face à un nombre important de situations de fin de vie en EHPAD. Nous avons cherché à analyser les éléments pris en compte par les médecins dans les décisions de fin de vie et identifier la place des DA parmi ces éléments, en période COVID. Méthode : Nous avons étudié 12 cas de patients en fin de vie lors de la 2ème vague épidémique COVID. Des entretiens individuels semi-dirigés ont été menés auprès des médecins décisionnaires ; et les dossiers médicaux des patients étaient consultés par l’intermédiaire des médecins. Résultats : 2 patients avaient rédigé des DA ; 4 avaient fait part oralement de leurs souhaits de fin de vie aux médecins. Les médecins ont énoncé des difficultés liées au recueil des DA, à leur contenu et à leur caractère superflu et inadapté aux résidents d’EHPAD. La famille a eu une place centrale et son approbation était souvent recherchée. Médecins et familles se rassemblaient derrière la volonté d’une fin de vie sans douleur ni anxiété. Les médecins ont pu s’appuyer sur des collègues ou des spécialistes, et comptaient sur le regard des soignants. L’isolement lié au COVID a complexifié les décisions de fin de vie en amenant des questionnements éthiques, et les médecins ont tenté de préserver l’accompagnement par les familles. Conclusion : Les DA étaient peu fréquentes en EHPAD et leur utilité dans les décisions de fin de vie en période COVID est restée théorique. Leur forme ne correspond pas aux questionnements qui se posent, et une réflexion pourrait être menée pour modifier cet outil. Abstract : |