La contraception chez la femme : facteurs susceptibles d'influencer le choix et l'observance.
Rôle du pharmacien d'officine. (Woman's contraception : factors that may influence choice and adherence. Role of pharmacist, in town. ) Fay, Ysaline - (2021-06-15) / Universite de Rennes 1 - La contraception chez la femme : facteurs susceptibles d'influencer le choix et l'observance. Rôle du pharmacien d'officine.
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: David, Michèle; Pinot, Marie Discipline : Pharmacie Classification : Médecine et santé Mots-clés : Pharmacie, Contraception, Gynécologie, Pilule Contraceptive, Dispositif-Intra-utérin, Implant Contraceptif, Observance, Choix, Compliance, Adolescence, Ménopause, Tabac, Oublis, Risque thrombo-embolique, Contraception d’urgence, Interruption Volontaire de Grossesse.
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Résumé : En France, l’utilisation de la pilule contraceptive demeure très importante malgré la diversification des méthodes de contraception et le récent scandale sanitaire associé aux pilules de 3ème et 4ème génération. Le parcours contraceptif des femmes reste encore très lié à l’âge où à la parité. En effet, en début de vie sexuelle les jeunes femmes associent l’usage du préservatif à la pilule, puis elles utilisent la pilule seule lorsque leur relation se stabilise et choisissent de se faire poser un dispositif intra-utérin après avoir eu des enfants. La place faite aux autres méthodes de contraception tel que l’implant, le patch ou l’anneau est très marginale. A l’heure actuelle, les sources d’informations ne manquent pas, malgré tout, de nombreux préjugés persistent sur certains moyens de contraception, limitant par exemple le recours au dispositif intra-utérin chez les femmes sans enfant. La prise quotidienne d’une contraception ne semble pas compatible avec le mode de vie de toutes les femmes, et beaucoup des utilisatrices de pilule rencontrent des problèmes d’observance. Ces oublis de pilule sont un problème de santé publique car le nombre d’interruptions volontaire de grossesses stagne en France, malgré une couverture contraceptive parmi les plus élevée d’Europe. Les femmes paraissent mal informées à la fois sur l’ensemble des méthodes contraceptives disponibles mais également sur les conséquences encourues en cas d’oublis. Cela s’illustre par le peu de recours à la contraception d’urgence lorsque la situation l’exige et la mauvaise évaluation de situations jugées à risque de grossesse non désirées. Abstract : In France, the use of contraceptive pills remains very important despite the diversification of contraception methods and the recent health scandal associated with 3rd and 4th generation pills. The contraceptive path of women is still very linked to age or parity. In the early stages of sexual life, young women associate the use of condoms with the pill, then use the pill alone when their relationship stabilizes and choose to have an intrauterine device put on after having children. The place given to other methods of contraception such as the implant, the patch or the ring is very marginal. At the moment, there is no shortage of sources of information, however, many prejudices persist on certain means of contraception, limiting for example the use of the intrauterine device for women without children. The daily use of contraception does not seem compatible with the lifestyle of all women, and many of the pill users experience compliance problems. These pill omissions are a public health problem because the number of voluntary abortions of pregnancies is stagnating in France, despite contraceptive coverage among the highest in Europe. Women appear to be misinformed both about all available contraceptive methods but also about the consequences of forgetting. This is illustrated by the lack of use of emergency contraception when the situation requires it and the poor assessment of situations deemed to be at risk of unwanted pregnancy. |