Première consultation contraception chez la jeune fille : sa mise en œuvre et le rôle du médecin généraliste exposés à travers les ressentis de médecins morbihannais, difficultés et pistes d’amélioration. (First contraceptive consultation for young girls: its implementation and the role of the general practitioner as expressed through the experiences of Morbihan doctors, difficulties and areas for improvement.) Queinnec, Jessica - (2021-04-22) / Universite de Rennes 1 - Première consultation contraception chez la jeune fille : sa mise en œuvre et le rôle du médecin généraliste exposés à travers les ressentis de médecins morbihannais, difficultés et pistes d’amélioration.
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Nève, Eglantine Discipline : Médecine Générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : médecin généraliste, adolescent, contraception, prévention primaire, éducation à la sexualité
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Résumé : Contexte : L’une des missions du médecin généraliste est d’accompagner les jeunes filles dans leur puberté et début de vie sexuelle, notamment à travers la première consultation contraception. Objectifs : Explorer les ressentis du médecin généraliste concernant le déroulement de cette consultation : quel est son rôle ? quels sont les principaux freins et obstacles au bon déroulement de cette consultation ? quelles sont les pistes d’amélioration possibles ? Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés, auprès de 14 médecins généralistes installés dans le Morbihan avec retranscription puis analyse thématique. Résultats : Tous les médecins pensaient avoir un rôle essentiel à jouer, se sentaient concernés par ce sujet et dans l’ensemble étaient à l’aise dans cette consultation. Les principaux freins et obstacles dégagés côté médecin étaient parfois la présence parentale, le manque de formation ou de supports pédagogiques. Côté jeune fille, il s’agirait de la peur de subir un examen gynécologique, la peur d’informer ses parents d’une demande de contraception et le manque de connaissances préalables. Les pistes d’amélioration possibles évoquées étaient la délivrance d’une information qualitative collective à l’école (comme prévu dans la loi) et la création d’une consultation obligatoire « sexualité-contraception » pour filles et garçons. Conclusion : Le renforcement de l’information des jeunes filles en amont de cette consultation paraît indispensable et faciliterait le travail des médecins pour mener une consultation personnalisée plus qualitative, répondant mieux aux besoins sociétaux d’accompagnement des jeunes. Abstract : |