Valeur diagnostique du scanner dans l'ostéite du Pied diabétique (Diagnostic value of Computed Tomography in diabetic foot ulcer) Delache, Ondine - (2020-10-08) / Universite de Rennes 1 - Valeur diagnostique du scanner dans l'ostéite du Pied diabétique
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Langue : Anglais Directeur(s) de thèse: Guillin, Raphaël Discipline : Radiodiagnostic et imagerie médicale Classification : Médecine et santé Mots-clés : érosion osseuse profonde, érosion osseuse superficielle, augmentation de la densité médullaire osseuse, séquestre, gaz intra-osseux, appositions périostées, ostéite spongieuse, ostéite corticale
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Résumé : Introduction : L’ostéite est une des complications majeures du pied diabétique. L’IRM est considérée comme le gold standard pour le diagnostic des cas qui ne peuvent être infirmés ou confirmés en radiographie. Le scanner est pratiqué en première intention dans de nombreux centres où l’IRM n’est pas disponible facilement. Notre objectif est de mesurer sa valeur diagnostique par rapport à l’IRM. Matériel et Méthode : Les patients avec une forte suspicion d’ostéite et ayant passé à la fois un scanner et une IRM ont été inclus rétrospectivement. Les examens ont été analysés indépendamment par trois radiologues d’expériences différentes qui ont relevé la présence ou non d’une ostéite spongieuse en IRM et en scanner, en considérant le scanner positif lorsqu’on retrouvait une érosion osseuse profonde. Nous avons aussi relevé en scanner la présence ou non d’une érosion superficielle, d’une augmentation de densité médullaire osseuse, de séquestres, d’une apposition périostée et de gaz intra-osseux. Résultats : 56 pieds ont été inclus et 20 ostéites spongieuses diagnostiquées en IRM. La concordance du scanner par rapport à l’IRM pour le diagnostic d’ostéite spongieuse augmente avec l’expérience du radiologue, avec une correspondance pauvre pour les jeunes radiologues et moyenne pour le radiologue le plus expérimenté. Conclusion : L’interprétation du scanner nécessite une expérience solide en imagerie ostéo-articulaire, surtout pour les phalangettes. L’érosion osseuse profonde est le signe le plus prédictif d’ostéite mais ne permet pas de différencier entre une ostéite spongieuse et une ostéite corticale. Abstract : Background : Osteomyelitis underlying a diabetic foot ulcer provides major patient suffering and financial cost. CT scan is performed in first line in many centers with low availability of MRI and nuclear medicine imaging. We aimed to measure its accuracy compared with MRI. Methods : Patients with high suspicion of osteomyelitis who had both MRI and CT scan were retrospectively included. Three various experimented radiologists evaluated independently the images, and noted the presence of medullary osteomyelitis in MRI and deep erosion, cortical erosion, increased intraosseous density, sequestrum, periosteal reaction and intraosseous gas on CT scan. Results : 56 feet were included. 20 medullary osteitis diagnosed in MRI. The CT scan versus MRI matching rate ranged from poor to fair correspondence, increased with radiologist experience. Conclusion : CT analyses need a strong muskuloskeletal experience, especially for little phalanxes. Deep erosion is the most predictive sign but cannot discriminate between medullary and cortical osteomyelitis. |